Le rôle d’Artturi Lehkonen dans l’alignement du Canadien a quelque peu changé cette saison. Auparavant utilisé plus souvent qu’autrement dans le top-9 de l’attaque de l’équipe, c’est sur le quatrième trio qu’il fait sa niche depuis le début de la campagne 2021. Aux côtés de Jake Evans et de Paul Byron, il complète une excellente unité de profondeur.
Une des tâches de Lehkonen demeure toutefois la même : l’infériorité numérique.
Le Finlandais de 25 ans a toujours été un soldat fiable dans cette facette de jeu, mais connaît un succès particulier depuis le début de la saison.
Les prouesses du jeune vétéran ne passent pas inaperçues aux yeux des observateurs et a même été souligné par Mike Kelly, journaliste pour le compte de NHL Network.
Ce qui saute aux yeux, c’est le travail effectué par Lehkonen en échec-avant. Lorsque le CH est à court d’un homme, il dérange constamment les défenseurs adverses en fond de tiers offensif et retarde longuement les sorties de zone.
Il est un facteur majeur qui explique pourquoi le Canadien pointe au premier rang de la Division Nord en situation de désavantage numérique (80,5 %). Il a marqué ses deux buts alors que Montréal avait un joueur au banc des pénalités.
Artturi Lehkonen seems like a fun guy to deal with when you're on the powerplay… pic.twitter.com/Qfp6v6WwW0
— Mike Kelly (@MikeKellyNHL) February 2, 2021
Maintenant quoi? Le Canadien a le meilleur pourcentage d’efficacité en infériorité numérique au Canada, mais ne peut pas en dire de même à l’échelle de la Ligue nationale. À ce niveau, Montréal pointe au 12e rang, ce qui représente tout de même une légère amélioration par rapport à la 19e place de la saison dernière (78,7 %).
Le CH totalise six buts dans cette phase de jeu, ce qui égale sa marque de 2019-2020 (en 71 parties). Aucune autre équipe de la LNH n’en a marqué au moins trois en 2021.
Avec un désavantage numérique et un jeu de puissance (26,5 %, 12e dans la ligue) qui se classent enfin dans la première demie du classement de la LNH, le Tricolore est en voiture.