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Le temps et l’âge rattrapent Roberto Luongo

Lorsqu’un joueur est repêché dans la LNH, il n’a généralement des yeux que pour un seul accomplissement : remporter la Coupe Stanley. C’est le rêve de tous.

Puis, les années passent et plusieurs n’y sont pas encore arrivés. C’est présentement le cas pour Roberto Luongo, 39 ans, qui a de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel. Dans une entrevue avec le site officiel de la Ligue nationale, le gardien québécois avoue qu’il aimerait être âgé de 5 à 10 ans de moins : il n’a pas hâte que son aventure se termine.

Le temps presse. S’il veut finalement soulever le fameux trophée, il devra le faire avant qu’il ne soit trop tard. C’est tout ce qu’il veut, avoue-t-il.

Sa feuille de route est respectable et il prendra sa retraite comme l’un des meilleurs gardiens de l’histoire du circuit… Mais un goût amer suit toujours une fin sans Coupe Stanley et ça risque d’être le cas pour Luongo s’il ne le fait pas bientôt.

Peut-il connaître ce succès avec une équipe comme les Panthers de la Floride? Une partie de l’équation le concerne. Les Panthers ont un bon groupe d’attaquants et une brigade défensive digne de respect, mais il devra garder sa cage de façon presque irréprochable pour espérer atteindre son rêve ultime.

Sa meilleure citation, telle que rapportée par TVA Sports, est la suivante.

«J’aimerais être plus jeune de cinq ou 10 ans, comme ça je serais ici pour longtemps. C’est ce qui est épeurant pour moi. J’ai l’impression que nous cognons à la porte et j’espère que [nous gagnerons la coupe] dans les prochaines années, mais si c’est dans cinq ou six ans, je ne crois pas que je serai ici pour le vivre.»

Bonne chance, Bobby Lou. 

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