Les équipes régulières de BPM Sports sont en vacances depuis une ou deux semaines au grand plaisir de Stéphan Laporte, mais les remplaçants font tout de même un bon boulot actuellement.
Ce matin, Anthony Marcotte a reçu l’ancien entraîneur-chef du Rocket (et nouvel entraîneur-chef de l’équipe masculine de l’Université Clarkson) Jean-François Houle dans le show du matin. Rappelons que J-F Houle a accepté de signer une prolongation de contrat avec le Rocket… avant de quelques jours plus tard demander à l’organisation de briser ce nouveau contrat afin de pouvoir signer avec son alma mater américaine.
Meilleur salaire ? Attente avant d’engranger de réelles négociations de la part du Rocket, alors que le contrat de Houle se terminait ? Plus grande stabilité à long terme ? Rapprochement de sa famille qui est demeurée aux États-Unis ? Plusieurs raisons ont été évoquées à gauche et à droite afin d’expliquer ce revirement de situation chez J-F Houle.
Mais en écoutant BPM Sports ce matin, on peut comprendre entre les lignes que l’ancien entraîneur-chef du Rocket aurait aimé avoir un peu plus de vétérans lors de ses trois années passées à Laval pour 1) augmenter ses chances de victoires et 2) mieux encadrer les nombreux jeunes joueurs de l’organisation.
Questionné par @anthonymarcotte sur le fait que le Canadien priorise le développement à Laval, J-F Houle a avoué qu’il aimerait que l’organisation aide davantage son club-école un jour😮
Pour écouter l’entrevue complète: https://t.co/KXm0FypXZK pic.twitter.com/QufXyvsZbt
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) June 25, 2024
Le club-école, il doit servir à développer tes meilleurs jeunes joueurs, mais aussi à tenter de remporter des championnats. Ça plaît à tes partisans… et ça prépare tes meilleurs jeunes joueurs afin d’un jour gagner dans la LNH.
Ça leur empêche aussi de trop souvent se perdre dans les bars montréalais et lavallois…
Le Rocket, lui, semblait n’avoir qu’un seul de ces deux objectifs là : celui de développer. Parce que si J-F Houle dit souhaiter aux partisans l’ajout de vétérans pour viser la Coupe, c’est que ce n’était pas comme ça lorsqu’il était l’entraîneur-chef. Et ça, ça peut déranger un entraîneur sur le long terme, même s’il a très bien fait au niveau du développement des jeunes.
Tout entraîneur veut gagner… et souhaite obtenir les ressources lui permettant de le faire.
Est-ce que le fait que le Rocket avait beaucoup de jeunes et moins de vétérans a pu jouer dans la tête de J-F Houle au point de lui faire accepter une offre universitaire américaine ? Bien sûr que oui. Ça et plusieurs autres facteurs.
J’imagine que Houle s’est fait dire par ses supérieurs à l’Université Clarkson qu’il pourra coacher une équipe à son image.
Est-ce que ça fera réfléchir un peu John Sedgwick et la direction des Canadiens pour la suite des choses à Laval ? On l’espère, puisque les partisans du Rocket méritent de voir une équipe gagnante sur la glace de la Place Bell. Il faut viser la Coupe, rien de moins.
Qui remplacera J-F Houle à Laval ?
On ne sait toujours pas qui sera le prochain entraîneur-chef du Rocket, mais selon mes sources, le processus d’embauche est déjà bien en marche. Est-ce que Pascal Vincent, qui est toujours payé par les Blue Jackets, pourrait être tenté d’accepter ce défi ? Quand t’es payé à rien, ça se peut que tu prennes ton temps, t’sais…
À noter que Yanick Jean, actuel entraîneur-chef des Saguenéens, s’est retiré de la liste des candidats potentiels à Laval. Il a indiqué ce matin à Anthony Marcotte vouloir rester au moins deux ans à Chicoutimi, citant des raisons personnelles et contractuelles.
Un candidat de moins pour le Rocket.❌
En entretien avec @anthonymarcotte, Yanick Jean a expliqué que pour des raisons familiales et contractuelles, il ne se voit pas quitter Chicoutimi avant au moins deux ans! https://t.co/6xtyfhJNus pic.twitter.com/VnYjFgh29d
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) June 25, 2024