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Le président de la LAH ne s’attend pas à voir sa ligue jouer en octobre

Le président de la Ligue américaine ne s’attend pas à voir sa ligue s’amorcer en octobre puisqu’il y a une ou deux équipes qui ne seront pas en mesure de jouer (n’appartiennent pas à une équipe de la Ligue nationale et elles n’ont pas les moyens), selon lui. Ne vous en faites pas, le Rocket de Laval est en sécurité puisqu’il appartient au Canadien de Montréal.

Si ce circuit n’est pas en mesure de démarrer sa saison 2020-21 en octobre, ça pourrait se produire au mieux lors du mois de novembre. Ça diminue les options pour Alexander Romanov, entre autres, qui pourrait opter pour l’Europe en vue de la prochaine campagne. Ce n’est certes pas ce que souhaite David Andrews, président de la LAH jusqu’au 30 juin dernier, jour où il devait prendre sa retraite après 26 ans de mandat.

Andrews a souligné ce triste portrait (qui pourrait se dessiner) lors d’une entrevue guidée par Guillaume Lefrançois.

«Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais comme fin de mandat, mais on vit tous de gros changements!» – Andrews

L’Europe met une certaine pression sur la Ligue américaine puisque ce sera une excellente option pour plusieurs joueurs ou espoirs. La LAH ne veut pas d’un exode en Europe, puisqu’elle perdrait des pions pour un an, mais elle n’aura peut-être pas le choix parce qu’il y a beaucoup de cas aux États-Unis et que le gouvernement est très prudent au Canada.

Peu importe, ce serait catastrophique pour plusieurs espoirs et les dirigeants de la LNH veulent voir leurs espoirs évoluer au sein de la Ligue américaine plutôt qu’en Europe. Les équipes feront tout pour jouer, mais la décision finale revient au gouvernement et non à eux. D’ailleurs, contre qui jouerait le Rocket ou les Marlies, par exemple, si les frontières étaient encore fermées? On jase là…

Tout compte fait, Andrews ne s’attend pas à jouer en octobre, mais si tel est le cas, la Ligue américaine sera prête pour renouer avec l’action.

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