Le nouveau propriétaire torontois des Alouettes trouve que les Argonauts suc*nt

Finalement, les Alouettes ont été vendus. L’équipe, qui appartenait à la ligue depuis plusieurs mois déjà, est maintenant la propriété de Gary Stern et de Sid Spiegel, deux hommes d’affaires natifs de Toronto.

Seul Stern était présent. Il a affirmé que Spiegel ne pouvait pas y être en raison d’un ennui familial. Il affirme toutefois qu’il sera un proprio présent.

Il a l’air décontracté, quand même.

D’entrée de jeu, Stern a répondu à une question concernant l’achat des Alouettes : pourquoi avoir acheté les Alouettes s’il est natif de Toronto? Après tout, ces derniers étaient à vendre dans les dernières années.

Sa réponse? Les Argonauts suc*nt.

Il a toutefois un point sur ceci : malgré les insuccès des dernières années, les Alouettes ont gardé une certaine base de partisans. Ces derniers sont revenus au stade Percival-Molson en 2019, ce qui n’est pas le cas des partisans des Argos, jamais présents pour supporter l’équipe.

D’ailleurs, en parlant du stade, le nouveau proprio n’y est jamais allé. Eh ben.

Cela ne l’empêche pas d’affirmer qu’un nouveau stade n’est pas dans les plans.

Les deux hommes auront du travail à faire. Sans président et sans DG, l’équipe n’a pas de capitaine(s) du navire au moment d’écrire ces lignes. Stern a d’ailleurs confirmé que le prochain président de l’équipe parlera français.

Il faut aussi savoir, selon ce que rapporte Alexandre Pratt, que les proprios ont des intérêts financiers à Longueuil et à Rouyn. Même s’ils viennent de Toronto, ils ont déjà une certaine connexion avec la province de Québec.

Rappelons que l’équipe se cherche un président parce que Patrick Boivin n’est plus à l’emploi des Alouettes. La ligue l’a laissé aller afin de permettre aux nouveaux propriétaires de jeter les nouvelles bases de l’organisation.

Des annonces pourraient être faites d’ici vendredi pour ce qui du président et du DG puisque certaines entrevues préliminaires ont déjà été effectuées.

Ultimement, Stern a appris au mois de novembre que l’équipe était à vendre (voilà pourquoi son nom ne circulait pas avant) et le voilà maintenant à la tête de l’équipe.

Il a l’air d’un drôle de moineau – sans vouloir faire un vilain jeu de mots – à la lumière de la conférence de presse. Comment cela se traduira-t-il sur le terrain?

Selon lui, cela se traduira par le retour de la Coupe Grey à Montréal en 2020.

C’est ce qu’on souhaite aux Alouettes et aux partisans.

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