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Le meilleur spectacle en ville se trouve actuellement à 10 minutes de la ville

On a droit à de l’excellent hockey hier soir. Et pas seulement à Tampa et à St-Louis… à Laval aussi.

Je dois vous l’avouer d’entrée de jeu : j’ai pogné de quoi dès les premières minutes des cérémonies d’avant-match… un petit quelque chose que je n’ai perdu qu’une fois sorti de la Place Bell vers 23h00, en marchant vers ma voiture (stationnée un kilomètre plus loin).

Je possède un Subaru Crosstrek. En 2017, j’aurais écrit VUS, mais en 2022, écrire voiture passe mieux, hehe.

L’ambiance pour un match éliminatoire est tout simplement survoltée à l’intérieur du (mini) Temple. Violonistes pour amorcer la soirée… feu et pyrotechnie lors des célébrations… DJing digne du lineup du festival Métro Métro du weekend dernier… White Out lavallois… vague qui n’en finit plus de finir durant le jeu… chants a capella qui se poursuivent après les arrêts de jeu… appareils cellulaires allumés lorsque les lumières se ferment.. tout était juste parfait hier soir.

Merci à l’ami Anthony Marcotte, avec qui j’ai passé la soirée dans le boot du 91,9 Sports. En fait, j’ai davantage écouté (que jasé avec) Anthony décrire le match alors que je le regardais live : du bonbon.

Qu’est-ce que je retiens de cette deuxième rencontre éliminatoire entre le Rocket les Americans (remportée 3 à 1 par le Rocket)?

1. Le Rocket – un peu comme le CF Montréal – a su profiter d’un moment mort chez le Canadien suite à sa non-participation en séries. Le petit frère lavallois a su combler le vide laissé par son grand frère montréalais. Les fans de hockey de la région montréalaise sont donc nombreux à avoir troqué leur gilet du CH pour un gilet du Rocket. Quoi qu’il y en a en masse, des gilets du Canadien avec les noms de Price, Caufield ou Suzuki derrière…

Pour une trentaine de dollars, tu peux assister à un spectacle de qualité à quelques minutes de Montréal.

2. Petite pensée pour les Coyotes et leur aréna de 4 800 sièges, genre… Nous étions près de 10 000 à la Place Bell hier soir (pour un match de la Ligue américaine).


3. Corey Schueneman et Brandon Gignac ont peut-être été les meilleurs joueurs du Rocket hier soir. Schueneman ne fait que très peu d’erreurs (un peu comme Tobie Paquette-Bisson), alors que Gignac détonne par sa vitesse. Schueneman semble avoir une coche sur les autres joueurs sur la patinoire. Aura-t-il à nouveau sa place dans la LNH la saison prochaine? Peut-être… mais la compétition sera féroce. Se rendra-t-il jusqu’à Laval s’il est soumis au ballottage?

4. Toute la défensive du Rocket est impressionnante (pour le calibre de la Ligue américaine).

5. Du hockey éliminatoire de printemps, c’est toujours le fun à regarder.

6. Il y a le #31 du Canadien de Montréal, mais il y a désormais le #31 du Rocket de Laval. Hier soir, Cayden Primeau a tout simplement été impérial. Le gardien du Rocket, qui a traversé une dure période à Montréal durant la saison régulière, était en parfait contrôle hier soir. Il a été nommé première étoile de la rencontre et les partisans présents à la Place Bell ne se sont pas fait prier pour scander son nom à plusieurs reprises durant la rencontre. Ses coéquipiers ont également été nombreux à l’encenser après la rencontre.

Primeau a bloqué 31 (tiens, tiens) lancers – dont certains très difficiles à stopper – pour signer sa cinquième victoire (en six matchs) depuis le début des séries (1,65 et .949). Rappelons qu’il avait vu Kevin Poulin obtenir le départ lors du premier match face aux Crunch…

Montréal/Laval a son nouveau shérif arborant le #31. Jusqu’où se rendra-t-il, ce nouveau shérif-là? Les performances actuelles de Primeau lui ouvriront fort probablement des portes, que ce soit à Montréal ou ailleurs.


7. Je ne me souviens pas d’avoir vu une équipe aussi frustrée que les Amerks hier. Du moins, pas depuis l’élimination en quatre petits matchs des Jets par le Canadien il y a un an…

Coups discutables, porte/bande fermée durement, tentatives d’engager la combat, chialage contre les arbitres… ce n’était pas beau chez les Americans.

Je me suis répété à plusieurs reprises qu’autant le jeune joueur ayant comme objectif d’un jour atteindre la LNH et que le vétéran qui sait qu’il ne jouera plus (de façon régulière, du moins) dans le show doivent se trouver privilégiés de pouvoir jouer pour le Rocket de Laval. Ce n’est pas un hasard si chacun des joueurs qui s’est pointé devant les médias hier a vanté l’ambiance dans la Place Bell et les partisans de l’équipe…

Sans oublier que les installations et l’organisation sont de calibre LNH (ou presque).

Alex Belzile touche 250 000 $ pour jouer près de chez lui dans un tel environnement. Jesse Ylonen, Rafaël Harvey-Pinard, Corey Schueneman, Joël Teasdale et Cayden Primeau ne pourraient pas avoir un meilleur endroit pour se développer. Sami Niku, Xavier Ouellet, J-S Dea, Cédric Paquette et Louie Belpedio ont droit à ce qui ressemble le plus à la LNH sans être la LNH actuellement.

Je me demande si Mathieu Perreault n’a pas fait une erreur en refusant de se joindre au Rocket plus tôt cette année. Il aurait probablement plus de plaisir actuellement qu’il n’en a eu durant toute la saison.

Mardi chez le Rocket

Le Rocket tentera de balayer les Americans demain soir à Rochester. Sinon, un match #4 sera disputé vendredi, toujours à Rochester.

Si un match ultime est nécessaire, il sera joué dimanche à la Place Bell. Sinon, le prochain match à la Place Bell sera un match du carré d’as. Est-ce que l’aréna sera rempli à pleine capacité (plus de 10 000 sièges)? Hier, il y avait environ 9 500 personnes dans l’amphithéâtre.

À noter que le Rocket ne compte pas sur plusieurs gros noms cette saison, mais que plusieurs Québécois y jouent un excellent hockey d’équipe. L’an prochain, le Rocket pourrait compter sur Jordan Harris, Justin Barron et/ou Kaiden Guhle (je crois qu’il jouera dans la LNH, mais bon)… alors que Joshua Roy et Riley Kidney pourraient se joindre à l’équipe dans un an, eux.

Rappelons que Shane Wright devra jouer soit dans la OHL, soit dans la LNH en 2022-23. Logan Cooley et Juraj Slafkovsky seraient admissibles, eux.

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