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Le hockey devrait revoir la longueur des jeux de puissance, croit Patrick Roy

Il y a quelques jours, Patrick Roy a été expulsé d’un match de présaison des Remparts de Québec. Étonnant.

Roy connaît ses fautes et a d’ailleurs affirmé qu’il était tombé dans le panneau « comme un bébé lala ».

Ce qui est intéressant de l’entrevue accordée à Guillaume Piedboeuf de Radio-Canada, c’est que l’entraîneur-chef et directeur général des Remparts s’est demandé si la longueur des jeux de puissance (deux minutes) dans le sport est trop longue.

La game se joue de cette façon depuis son invention et selon Roy, il est peut-être temps de revoir cet aspect du jeu.

Pour soutenir ses arguments, l’ancien gardien a comparé le hockey au football américain. Lorsqu’une équipe commet une faute au football, elle recule de cinq, dix, parfois 15 verges, dépendant de l’ampleur de cette faute. Et au hockey, deux minutes peuvent être longues, selon lui. Quand on compare les sports, oui, ça peut être long, mais c’est ce qui les différencie et qui les rendent uniques en leur genre.

Roy a également critiqué l’arbitrage. Selon lui, les zébrés de notre sport national gèrent des rencontres, tandis que ceux du football et du basketball, par exemple, les arbitrent.

On a des règlements écrits noir sur blanc. Appliquons-les.

Ce n’est pas aux arbitres de s’ajuster aux joueurs, mais aux joueurs de s’ajuster à la game. – Patrick Roy

Le patron des Remparts dénonce également la différence entre les appels en saison régulière et séries éliminatoires, surtout dans la LHJMQ. Selon lui, les standards doivent être appliqués :

Tu n’as pas le droit d’accrocher, tu n’as pas le droit d’accrocher. Tu n’as pas le droit de faire de l’obstruction, tu n’as pas le droit de faire de l’obstruction. Aussi simple que ça. – Patrick Roy

Êtes-vous d’accord avec lui?

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