Le grognement est-il plus fort à Edmonton qu’à Montréal?

Si ça roule «carré» chez le Canadien, on peut en dire autant à Chicago ou Edmonton. Les Québécois jappent fort à Montréal et au Québec, mon Facebook déborde de négativisme au sujet de cette équipe.

Dites-vous une chose, une ville comme Chicago, qui vibre au rythme des championnats depuis quelque temps, vit des moments atroces cette saison. Les vibrations sont mauvaises dans la ville des vents. Malgré des prouesses hallucinantes de Corey Crawford, qui est en train de « graver » sa meilleure année en carrière, au niveau du pourcentage d’efficacité, l’équipe peine à trouver une constance. Le cerbère des Hawks est phénoménal. L’attaque exécute pourtant un boulot honnête, mais l’équipe se tiraille tout de même pour une place en séries.

Lui, il peut «traîner» son club!

À Edmonton, une autre ville de hockey, pensez-vous que c’est jojo? La ville plaçait son équipe à travers les aspirantes. Les spécialistes les voyaient se forger un chemin vers la finale de la Coupe Stanley. Depuis le lancement de cette campagne 2017-18, les Oilers n’ont que 13 gains en 31 rencontres. Cependant, la crise du pilote semble avoir fouetté l’équipe, qui a enfilé 13 buts lors de ses trois dernières rencontres. Le capitaine, Connor McDavid, a huit points à ses cinq derniers matchs… et 39 en 31 parties, bon pour le troisième rang du circuit.

À Philadelphie et à Ottawa, ça grogne pas mal également… Sean McIndoe, de Sportsnet, a d’ailleurs dressé une liste de 12 formations, incluant Chicago, Edmonton et Montréal, qui déçoivent cette année.

Je ne connais pas tous les blogues indépendants d’Edmonton ou Chicago, mais j’imagine que les rumeurs farfelues comme celles qui circulent à Montréal sont également bien populaires. Si nous faisons fi de Carey Price, le Canadien n’a pas de Connor McDavid pour traîner son équipe et sortir celle-ci du bourbier. Les joueurs devront le faire en équipe et les paresseux devront enfiler une paire de bottes.

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