« Le contrat de Juraj Slafkovský aura été une pire erreur que l’échange Patrik Laine »

Juraj Slafkovský est, depuis sa sélection au premier rang par le CH en 2022, un morceau important du plan du CH. Le club a besoin que le Slovaque devienne l’ailier de puissance élite qu’il est capable d’être… parce que le kid a un profil rare.

Des gros attaquants talentueux, ça ne court pas les rues.

Et après une solide deuxième saison dans la LNH, la décision du Canadien de signer Slaf à long terme a été saluée. À 7,6 M$ par année pendant huit ans, ça a le potentiel d’être une réelle aubaine, surtout avec le plafond salarial qui augmentera beaucoup dans les prochaines années.

Or, il y a de ceux qui, aujourd’hui, sont moins satisfaits de ce contrat-là. Du lot, il y a JiC, qui en a jasé dans son texte de bilan de fin de saison des dirigeants du CH… et qui n’aime visiblement pas que le kid ait déjà un aussi gros contrat en poche.

En fait, à ses yeux, la décision d’avoir offert ce contrat-là est encore pire que d’avoir pris le contrat de Patrik Laine… et non, il ne dit pas ça parce qu’il est un fan du contrat de Laine.

Il explique ceci en disant que de voir Slaf régresser un brin à sa première saison post-signature fait en sorte que ça ne paraît pas super bien, aujourd’hui. Il se demande si les dirigeants lui auraient offert ce même contrat cet été… ou s’ils auraient opté pour un contrat de transition.

La question se pose, certes… mais le club devait prendre ce pari. Je m’explique.

Quand on regarde l’état actuel du CH, on constate que si le club veut devenir aspirant un jour, il a besoin que Slafkovský devienne le gros attaquant de puissance élite qu’on avait en tête au moment de le sélectionner. On l’a bien vu face aux Capitals : ce club-là a besoin de gros bonshommes qui peuvent faire la différence… et Slaf a le profil de l’emploi.

Ce n’est pas pour rien qu’on parle plus que jamais de garder les joueurs avec du chien en ville : il sera nécessaire d’en avoir pour que le club prenne un pas vers l’avant.

Dans les derniers mois, Slaf a prouvé qu’il peut être un élément important sur un trio de qualité, alors qu’il a fait partie de l’un des meilleurs trios de la LNH suite à la Confrontation des 4 Nations. Sans être le morceau sur ce trio-là, il a connu ses moments… et pour un jeune qui vient d’avoir 21 ans, c’est déjà encourageant de voir tout ça.

Est-ce qu’on aurait aimé en voir plus de Slafkovský cette saison? Oui. Mais est-ce que le CH pourra devenir l’équipe aspirante qu’elle aspire à être sans que Slaf ne soit un gros morceau de l’équation? Probablement pas, non.

Peut-être que le club aurait pu le signer pour moins d’argent cet été, mais au lieu de mettre de la tension dans une relation entre l’équipe et l’un de ses projets les plus importants, les dirigeants ont probablement préféré régler le tout avant qu’il n’y ait de l’eau dans le gaz.

Est-ce que ça vieillira mal? Possible… mais le pari en valait la chandelle malgré tout. Maintenant, ce sera à Slaf, qui disputera la première saison de son nouveau contrat l’an prochain, de répondre aux attentes placées en lui.

En rafale

– Belle lecture.

– Ce sera cool de voir ça.

– À surveiller.

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