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Le CH est la deuxième équipe qui a dépensé le plus pour des joueurs cette année

Depuis plusieurs années, le Canadien est une des équipes les plus riches de la LNH. Selon Forbes, le club génère des revenus de plus de 239 millions $ par année. Cela permet donc à Geoff Molson, qui n’a pas peur de puiser dans sa poche pour aider son club, à dépenser beaucoup d’argent.

Ceci inclut évidemment un large personnel hockey, mais aussi les salaires joueurs. Le journaliste Frank Seravalli du site Daily Faceoff vient d’ailleurs de publier un article fort intéressant à ce sujet. En effet, selon une étude faite à l’aide de l’outil spécialisé CapFriendly, mais aussi vérifiée auprès de sources dans certaines équipes, le Tricolore serait le deuxième club ayant dépensé le plus d’argent en salaires de joueurs cette année.

Parce que comme on le sait, le plafond salarial n’est pas synonyme d’équité dans les dépenses. Il est d’abord facile à contourner (Coyotes), mais surtout, il n’est pas représentatif des salaires annuels, mais bien de la moyenne salariale d’un contrat.

Bref, lorsqu’on inclut tous les salaires de base, les bonis à la signature, les salaires des joueurs des ligues mineures avec des ententes de la LNH, les contrats rachetés et les salaires retenus dans des transactions, on obtient une somme de 103 870 005 $ pour le CH.

Ce n’est que 369 559$ de moins que le Lightning au premier rang…

(Crédit: Daily Faceoff)

C’est assez ironique compte tenu du fait que l’équipe se trouve au 27e rang du classement général. Ça fait donc énormément d’argent pour un club dans les bas-fonds.

Sans surprise, des organisations qui prétendent aux grands honneurs, comme le Lightning, les Golden Knights, les Oilers, les Bruins et les Devils, dépensent aussi beaucoup.

À l’autre bout du spectre, on retrouve les Coyotes, avec des dépenses salariales totales de 63 475 383 $, soit presque deux fois moins que le Canadien.

Au final, cela ne change toutefois pas grand chose. Les deux organisations, qui opèrent avec des budgets fort différents, utilisent simplement des approches distinctes. Puisque Molson peut se le permettre, il est moins réticent à avoir de l’argent qui « dort » sur la liste des blessés à long terme (LTIR), soit Carey Price, Sean Monahan et Paul Byron.

Son homologue de l’Arizona, lui, fait tout en son possible pour atteindre le plancher salarial avec des joueurs dont le salaire est plus petit que le « cap hit ». Des joueurs comme Shea Weber, Bryan Little ou Andrew Ladd ne sont donc pas placés sur la LTIR, mais la liste des blessés régulière.

Même si le Canadien peut se permettre de dépenser plus d’argent, il y a fort à parier que ce n’est pas une stratégie que l’organisation souhaite trop utiliser. Dépenser beaucoup d’argent et perdre quand même ne doit pas être particulièrement agréable.

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