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Le CH accorde beaucoup trop de chances de marquer de qualité

Les joueurs du Canadien n’ont pas enfilé leurs patins pour sauter sur la patinoire, hier matin. Plutôt, ils ont tous été invités à une séance de visionnement vidéo. Après tout, malgré la récolte de points relativement satisfaisante, beaucoup de confusion entoure l’équipe sur la patinoire et la cohésion doit être corrigée. Le but est de participer aux séries éliminatoires et le Tricolore n’est pas sur cette voie, présentement.

Ce qu’il faut retenir, c’est la seule victoire qui a été octroyée à la fiche du Canadien. Pas les quatre points sur une possibilité de huit. Si on ne réalise pas qu’il y a un problème, on ne s’améliorera pas. 

Mais qu’est-ce qui ne fonctionne pas, exactement?

Martin Leclerc s’est attaqué à cette question et y a répondu grâce à une statistique très révélatrice. Même si Marc Bergevin a misé sur son vestiaire, sa chimie et la continuité, «en défense, c’est la débandade totale», explique l’analyste de Radio-Canada.

Lors des quatre premières joutes de la saison, les hommes de Claude Julien ont accordé 92 chances de marquer de qualité à leurs adversaires, une augmentation ahurissante de 80,4% comparée à la même date, l’an dernier. 23 chances de marquer de qualité par match, c’est énorme, et c’est presque le nombre de tirs qu’on devrait observer, lors d’une bonne soirée. Au contraire, on parle de chances de marquer pour l’adversaire. Habituellement, on en observe 12 ou 13 par match, pour chaque équipe.

On sait que le CH accorde trop de tirs, mais cette statistique montre l’état de la situation. Avec 38,3 tirs accordés par match, seuls les Rangers de New York sont pires (39,5). Heureusement, on compense avec le cinquième plus haut total de tirs dans la LNH. Mais le problème défensif est jusqu’à maintenant très évident.

«Le mot semble se répandre dans la LNH. La brigade défensive montréalaise est ordinaire et les équipes adverses exercent une pression incessante sur les défenseurs, qui peinent ensuite à amorcer ou à soutenir des transitions vers la zone neutre. En conséquence, les présences en zone défensive s’allongent et les tirs adverses se multiplient.»

– Martin Leclerc

Puis, il y a le désavantage numérique. 66,7% d’efficacité, c’est absolument inacceptable et ça assure jusqu’à présent un but par match aux équipes adverses, en avantage numérique. L’unité actuelle est constamment débordée et ne sait plus où donner de la tête.

Il y a des problèmes à Montréal, et il faut les régler.

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