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Le Canadien veut que Juraj Slafkovsky joue en Amérique l’an prochain

Maintenant que la poussière commence à tomber sur le repêchage, il est temps de regarder ce que le futur proche réserve aux espoirs.

En tant que premier choix au total, le cas de Juraj Slafkovsky est intéressant. Les joueurs choisis le plus haut sont normalement les plus près de la LNH. D’ailleurs, Kent Hughes a mentionné plus tôt aujourd’hui qu’il souhaite que le gros slovaque fasse le saut de ce côté-ci de l’Atlantique l’an prochain.

L’ailier n’a tout simplement plus sa place en Europe. Cette année, lorsqu’il évoluait avec le TPS Turku en Finlande, son temps de jeu était plutôt limité. Sachant qu’il n’évoluera pas avec eux pour encore très longtemps, il serait surprenant que les entraineurs lui donnent davantage de minutes l’an prochain.

Puis, afin de mieux gérer son développement (parce qu’on s’entend, Slafkovsky est un produit brut), il serait beaucoup plus sage qu’il évolue en Amérique du Nord dès cet automne.

Trois options se dressent donc devant le Canadien. Il pourrait évoluer à Montréal, Laval, ou Érié.

En effet, lors de l’édition 2021 de la séance de sélection européenne 2021 de la LCH, le Slovaque avait été choisi au 90e rang par les Otters d’Érié de la OHL. 

Il serait toutefois fort surprenant qu’il évolue en Ontario (en fait, en Pennsylvanie) l’an prochain. Le mastodonte de 230 livres a déjà très bien fait contre des hommes cette année. Que ce soit en Liiga, aux Olympiques ou au Championnat mondial, il a prouvé qu’il était capable de se débrouiller contre des joueurs plus vieux.

Bien qu’il ne perdrait pas son temps dans le junior canadien, ce n’est tout simplement pas sa place.

Filip Mesar, son compatriote slovaque lui, a toutefois de bonnes chances de s’aligner avec les Rangers de Kitchener l’an prochain. 

Mais revenons au sujet de l’heure, Juraj Slafkovsky.

Règle générale, les premiers choix au total évoluent dans la LNH dès leur première saison. L’an dernier, Owen Power avait débuté la saison avec les Wolverines de l’Université du Michigan, mais il s’agit d’une exception. Depuis 2007, il est le seul à ne pas avoir fait directement le saut et la Covid y est pour beaucoup.

Mais comme mentionné plus tôt, la sélection du Canadien est loin d’être un produit fini. Il doit encore corriger plusieurs lacunes à son jeu, tel que sa prise de décision et son QI hockey avant de bien s’établir dans la LNH.

Alors, pourrait-il jouer quelques matchs à Montréal en début de saison (environ neuf), avant de poursuivre sa saison à Laval, où il pourrait se développer à son rythme et où il aurait davantage le droit de faire des erreurs? S’il performe bien, il pourrait toujours effectuer un court trajet de métro et finir la saison avec le grand club.

Si vous pensiez que le Rocket était populaire lors des séries, attendez de les voir quand Slafkovsky y jouera. 

Mais en même temps, physiquement, le jeune homme est déjà prêt pour la LNH. On ne parle pas ici d’un frêle gaillard, mais bien d’un bœuf de 6’4 qui n’a pas peur de donner de bons coups d’épaules. Sans s’attendre à ce qu’il marque 30 buts l’année prochaine, le natif de Kosice pourrait avoir un impact immédiat.

Mais la décision exacte ne sera probablement pas connue avant le camp d’entrainement. Ses performances au camp et lors des parties de présaison auront un gros impact sur la situation.

Mais cette une décision qui sera prise par l’ensemble de l’organisation, qui ne voudra probablement pas « rusher » un autre espoir (KK)…

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