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Le Canadien ne voudrait pas donner plus d’argent à Cole Caufield qu’à Nick Suzuki

Je ne suis pas inquiet pour Cole Caufield et de toute façon, il est trop tôt pour s’inquiéter. Mais il y a matière à se questionner quand même. Est-ce que c’est normal que les deux camps ne soient pas arrivés à une entente encore? Peut-être. Bruno Gervais, sur les ondes de TSN, a mentionné il y a quelques jours que c’était normal.

Mais bon, qu’est-ce qui fait ralentir les discussions? Est-ce que c’est l’équipe qui est trop cheap ou le joueur qui est trop gourmand? Ou un peu des deux?

Est-ce que l’avenir à long terme de l’Américain est à Montréal? On ne sait pas.

Selon ce que Tony Marinaro a entendu, Montréal ne serait pas intéressé à l’idée de donner plus d’argent à son franc-tireur qu’à son capitaine. Et ça se comprend… Après tout, Nick Suzuki est le visage de l’équipe, il est le leader de l’équipe, il est le meilleur pointeur et il joue au centre. Je vois mal Kent Hughes donner à Caufield huit millions de dollars ou plus annuellement.

On veut respecter une certaine hiérarchie dans l’équipe et faire en sorte que le capitaine, qui est aussi le meilleur joueur, soit le plus haut salarié. – Tony Marinaro

Si Caufield reçoit un contrat avec un salaire annuel plus élevé que son coéquipier, ça donnerait un mauvais exemple. Pourquoi un gars qui récolte moins de points par saison (mais qui marque plus de buts) devrait être mieux payé que le capitaine et le meilleur joueur? Ça n’enverrait pas le bon message, selon moi, et c’est l’une des raisons pour laquelle les négociations prennent plus de temps ; Kent Hughes ne veut pas diviser sa chambre.

Et il semble absolument vouloir que son plus haut salarié soit Suzuki, et avec raison.

Quoique techniquement, Carey Price est le plus haut salarié, mais pour les biens de l’exercice, on va l’exclure de l’équation pour des raisons évidentes. 

Un contrat de trois-quatre ans est envisageable dans le cas du petit ailier et si c’est le cas, Jean-Charles Lajoie croit qu’il va partir à l’échéance de son entente.

Supposons qu’on s’en va vers un contrat de quatre ans, ça veut dire que Montréal a trois ans pour gagner, parce qu’en 2027, Caufield aura quitté via le marché des joueurs autonomes. – Jean-Charles Lajoie

Notons cependant que dans quatre ans, si Caufield signe un tel contrat, il sera encore un RFA. Sa première campagne ne comptait pas comme une saison qui lui permet d’atteindre l’autonomie plus rapidement parce qu’il n’a pas joué 40 matchs.

Bref, la situation contractuelle de Caufield continue de faire jaser. Heureusement qu’une offre hostile ne semble pas dans les plans d’une autre formation…

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