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Le Canadien ne peut plus seulement compter sur les nouvelles acquisitions de Bergevin

Mathias Brunet a mis le doigt sur une partie du bobo hier en écrivant que les leaders d’hier devaient se (re)mettre à produire.

1. En janvier, les nouveaux portaient l’équipe sur leurs épaules. Josh Anderson et Tyler Toffoli produisaient à un rythme insoutenable à long terme et la loi du nombre les a tout simplement rattrapés. Jake Allen, lui, affiche de bien meilleures statistiques que Carey Price et si les deux gars s’appelaient Jake Allen 1 et Jake Allen 2, Jake Allen 1 aurait droit à plus de départs que Jake Allen 2. Mais malheureusement pour Jake Allen 1, Jake Allen 2 s’appelle Carey Price.

2. Certains vétérans ont aussi pu voir d’un mauvais œil des joueurs débarquer d’ailleurs à gros salaire et grimper dans la hiérarchie avant même qu’il n’ait sué une seule goutte de sueur avec le gilet des Habs sur le dos. On peut les comprendre et c’est au coach de s’assurer qu’il n’y a pas de hard feelings à l’interne.

Reste que dans les faits, les nouveaux joueurs performent bien et les anciens, moins bien.

Et ça, ça doit changer.

Les deux meilleurs buteurs de l’équipe sont Tyler Toffoli (11) et Josh Anderson (9) ce matin. Le troisième est un défenseur (Jeff Petry).

Jonathan Drouin n’a marqué qu’un but lors de ses 31 derniers matchs réguliers et Phillip Danault, un seul à ses 40 dernières parties. Même si leur qualité #1 n’est pas celle d’un finisher, ils doivent tout de même contribuer à l’attaque et justifier leur gros salaire. Surtout Danault, qui a refusé un contrat à long terme de 5 millions $ par saison, arguant qu’il vaut plus que ça…

Alexander Romanov a connu un excellent début de saison avant d’être envoyé sur la passerelle et Joel Edmundson affiche toujours l’un des meilleurs différentiels du circuit.

Et je me répète, mais Jake Allen affiche de bien meilleures statistiques que Carey Price depuis le début de la campagne.

Pendant ce temps, Tomas Tatar, Phillip Danault, Jonathan Drouin, Jesperi Kotkaniemi, Joel Armia, Artturi Lehkonen, Paul Byron, Ben Chiarot et Shea Weber n’offrent tout simplement pas le rendement escompté. Ils ne répondent pas aux attentes placées en eux durant la saison morte.

Une chance que Jeff Petry, Nick Suzuki, Brendan Gallagher (à la limite) et les nouveaux sont là…

Le premier trio du Canadien, celui qui a connu tant de succès lors des deux dernières saison, est tout simplement méconnaissable.

Le Canadien aura besoin de ses core players de l’an dernier s’il souhaite sortir du bourbier dans lequel il s’est enfoncé depuis deux, trois semaines.

La grande question maintenant : comment placer les joueurs qui t’en ont donné beaucoup au cours des dernières années dans une position pour qu’ils t’en donnent à nouveau? Est-ce que la relation est brisée avec Tomas Tatar? Et avec Phillip Danault? Plusieurs partisans ne semblent plus croire en eux (et en Jonathan Drouin, comme d’habitude). Qu’en est-il à l’interne?

Est-ce que Shea Weber, Carey Price et Ben Chiarot peuvent retrouver leur niveau des derniers mois et des dernières années? Ils vieillissent et l’on ne peut malheureusement pas encore annuler l’effet des années qui passent, mais ils ont clairement encore de l’essence dans le réservoir.

Le Canadien doit retrouver le chemin du succès et ce, dès ce soir… parce que la panique est tranquillement en train de s’installer à Montréal, autant chez les partisans que chez les médias sportifs. Aux anciens de se remettre à produire et de justifier leur salaire/rôle dans la formation… en espérant que les nouveaux poursuivront quant à eux leur bon travail de janvier dernier. Il faut que tout le monde mette l’épaule à la roue. Sans exception.

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