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Le Canadien est meilleur lorsque Jake Evans n’est pas sur le top neuf

Tout est une question de feeling d’équilibre.

Quand tout le monde est dans sa chaise et que personne n’est appelé à faire un travail trop gros/difficile pour lui, un groupe peut espérer connaître du succès.

C’est actuellement ce qui se passe à l’attaque chez le Canadien de Montréal.

Le fait d’avoir envoyé Jake Evans sur le quatrième trio (aux côtés de Lehkonen et Armia) change beaucoup de choses.

(Crédit: )

First, Evans est pour l’instant un joueur de centre qui a de la difficulté lorsqu’on lui donne de grosses responsabilités, surtout offensives. On peut difficilement lui demander de faire produire des ailiers offensifs de qualité à ce stade-ci de sa carrière. En évoluant sur la quatre aux côtés des deux vétérans finlandais, il est à sa place. Il sait quoi faire, il est capable de le faire et ce quatrième trio ressemble un peu plus à celui qui a permis au CH de connaître du succès lors de son récent parcours éliminatoire.

Second, les autres trios sont plus aptes à faire leur travail eux aussi.

Drouin – Dvorak – Anderson : ils forment la meilleure unité offensive chez le Canadien depuis le début de la saison. Ce n’est pas pour rien si le coach n’a toujours pas séparé les trois gars.

Toffoli – Suzuki – Gallagher : oui, ils pourraient faire mieux… mais présentement, ils ont tout ce qu’il faut à l’interne pour retrouver le chemin du succès. Ça pourrait même se produire dès demain soir à Seattle…

Hoffman – Perreault – Caufield : ces trois-là ont connu tout un match ensemble samedi soir. Trois points et un différentiel de plus-4 pour Perreault… premier but avec le CH pour Hoffman… meilleur match de la saison de Caufield…

Quand on n’en demande pas trop à Jake Evans (et Artturi Lehonen), on obtient de belles choses d’eux. Et on permet aux joueurs offensifs de jouer avec d’autres joueurs offensifs… et d’éventuellement inscrire des points.

À 750 000 $ en 2021-22 et 1,7 million $ par année lors des trois saisons subséquentes, Evans n’a pas à monter dans le lineup pour livrer la marchandise. Il peut amplement faire sa job sur la quatre.

J’espère que Dominique Ducharme conservera les mêmes combinaisons cette semaine dans l’ouest.

Reste maintenant à trouver l’équilibre parfait à la ligne bleue. C’était mieux samedi soir (Chiarot – Petry, Romanov – Savard  et Kulak – Niku), mais ce ne sera réglé que lors du retour de Joel Edmundson à mon avis.

Et devant le filet, seul le retour de Carey Price – qui renverra Allen dans sa chaise de #2 et Montembeault comme troisième gardien de l’organisation – permettra de retrouver l’équilibre.

En attendant, il faudra se montrer patient.

Parlant de patience, Cédric Paquette, Adam Brooks et Chris Wideman devront travailler la leur cette semaine dans l’ouest américain. Si le Canadien poursuit sur sa lancée de samedi soir dernier, ils pourraient devoir attendre quelque temps avant d’être appelés à disputer un match avec l’équipe.

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