Je ne pense pas que ce n’est un secret pour personne : le Canadien n’est pas une force, dans le cercle des mises au jeu. En fait, les observateurs ont remarqué à plusieurs reprises cette saison que les hommes de Claude Julien se faisaient dominer à ce chapitre, surtout contre des adversaires qui peuvent compter sur une ligne de centres imposants. Ça ne prend pas un BAC pour le comprendre et tirer ses propres conclusions.
Évidemment, la situation du CH au centre s’est améliorée d’un point de vue statistique et papier, mais remporter des mises au jeu est essentiel pour la possession et on n’y excelle pas du tout, présentement.
Le Canadien se classe au dernier rang de la LNH pour le pourcentage dans le cercle. On parle de seulement 45.3% de réussite.
Équipe | %MEJG | |
1. | Flyers de Philadelphie | 55.2 |
2. | Blues de St-Louis | 54.0 |
3. | Prédateurs de Nashville | 52.5 |
30. | Avalanche du Colorado | 45.6 |
31. | Canadiens de Montréal | 45.3 |
5 joueurs prennent assez souvent des mises en jeu, à Montréal. De façon individuelle, on peut facilement cerner qui conserve un rythme de victoire acceptable et ceux qui en arrachent un peu plus.
MEJP | %MEJG | |
Phillip Danault | 427 | 51.3 |
Max Domi | 314 | 43.0 |
Jesperi Kotkaniemi | 212 | 42.9 |
Matthew Peca | 127 | 48.0 |
Andrew Shaw | 96 | 38.5 |
À l’exception de Phillip Danault, c’est très ordinaire. On voit que même Andrew Shaw, qui est plutôt un remplaçant, est jusqu’à maintenant terrible. Il est également très décevant de voir que malgré les prouesses de Domi (offensivement parlant), il nuit à l’équipe lorsqu’il se présente dans le cercle des mises au jeu.
Comment régler tout ça?
Pour Kotkaniemi, ce sera de la pratique. Sinon, peut-être qu’un spécialiste des mises au jeu ferait du bien au quatrième trio.
Tomas Plekanec aurait pu être ce spécialiste.