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Le Canadien devra-t-il surpayer pour s’assurer d’obtenir un marqueur de qualité?

Il y a de ces marchés où attirer un agent libre de grand talent est si facile. Que ce soit parce que l’équipe est bonne, reconnue, dans un grand marché, à l’abri de l’impôt, la langue principale n’est pas le français, la température est bonne ou les opportunités marketing sont là, chaque ville a ses avantages et ses inconvénients.

Mais comme vous le savez, signer un joueur à Montréal comporte ses défis.

Prenons l’exemple de Taylor Hall, qui verra justement les Coyotes tenter de le garder à Phoenix aujourd’hui.

Pour attirer à Montréal celui qui est un moins gros marqueur que Brendan Gallagher au cours des dernières années, il faudra le surpayer. Pourquoi? Parce qu’il fait froid, parce que ça ne parle pas toujours anglais en ville, parce que les impôts sont chers, parce que le gars veut jouer pour un club contender, etc.

Est-ce que ça vaut la peine, donc? La question se pose, mais Marc Bergevin n’a jamais été un fan du marché des agents libres.

Prenons le mot « surpayer » pour sa deuxième définition dans le monde du sport, soit surpayer dans une transaction. Envoyer de trop gros éléments en retour d’un joueur.

Présentement, le Canadien est désespérément en attente d’un gros marqueur. Les gars (Jonathan Drouin et Jeff Petry, notamment) en parlent devant les caméras puisqu’ils savent que c’est le grand besoin de la Flanelle.

Voilà pourquoi, en discutant du sujet, les gars de TSN 690 croient que le Canadien devrait surpayer pour mettre la main sur un gars qui est en mesure de la mettre dedans.

Dans la discussion entre Sean Campbell, Jon Still et Tony Marinaro, le nom de Patrik Laine est encore revenu au menu. Est-ce que le Canadien devrait envoyer de trop nombreux éléments afin de sortir Laine d’un environnement où il ne veut plus forcément être?

Est-ce que d’offrir (comme base de transaction) Phillip Danault et le premier choix du club vaudrait la peine? Cela comblerait en partie les besoins des Jets, qui cherchent un deuxième centre et un défenseur top-4.

Si vous voulez mon avis, le CH construit par les jeunes. Pourquoi tout foutre en l’air? Pour remplir les nouvelles exigences du boss?

Parce que d’envoyer des jeunes ailleurs, c’est toujours un gros risque.

Jusqu’à quel point les fans seront patients dans le développement des jeunes? Elle est là, la question.

Il n’y a pas de réponse facile à la question. C’est du cas par cas selon les offres qui seront sur le bureau de Marc Bergevin, en fait.

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