Le Canadien affrontait une bonne équipe : évidemment, il a bien joué

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Vous le savez comme moi : quand le Canadien affronte une bonne équipe, il joue bien. Et quand il affronte une mauvaise équipe, il joue mal. C’est normalement le cas, du moins. 

Et cette semaine était un bon exemple.

Oui, je sais : le CH a perdu contre Boston (la bonne équipe) et a gagné contre Columbus (la mauvaise équipe) dans les derniers jours. Mais les Montréalais ont (pas mal) mieux joué hier que mardi.

Mardi, contre Columbus, les hommes de Martin St-Louis n’ont fait qu’une bouché de ceux de Pascal Vincent pendant six minutes et ils ont pris le reste de la soirée off. Sauf Cayden Primeau, évidemment.

Mais hier? Malgré la défaite, le CH a tenu tête aux hommes de Jim Montgomery.

Dans les faits, cela n’a peut-être pas super bien commencé, mais les locaux se sont rapidement replacés. La défensive n’a peut-être pas connu le meilleur début de match, mais rapidement, ça s’est replacé.

Et rapidement, ça a permis à tout le monde de prendre ses ailes.

Cela a notamment permis à Samuel Montembeault d’arracher un point aux Bruins dans une défaite de 2-1 en prolongation. Le gardien du Canadien n’a pas été le plus occupé du groupe (24 tirs, dont seulement cinq en deuxième période), mais il s’est levé aux bons moments – sauf en prolongation.

Il méritait un meilleur sort après avoir réussi à racheter sa dernière sortie contre Boston. Il avait accordé huit buts, pour ceux qui l’avaient oublié.

Il a beau avoir été aidé par ses coéquipiers, mais c’est ça, le hockey : un jeu d’équipe. Il n’a pas eu à tout faire seul, mais il a fait son bout de chemin pour ses coéquipiers.

Notons qu’il n’a pas gagné de match depuis la transaction de Jake Allen, même s’il a bien fait contre Toronto et Boston. Cayden Primeau et le nouveau gardien des Devils l’ont cependant fait, eux.

Ce n’est cependant pas tout ce qu’on doit retenir du match contre les Bruins de Boston. Qu’est-ce qu’on doit noter en marge du match d’hier au Centre Bell?

Voici quelques notes.

1. Mine de rien, Joel Armia joue bien. Défensivement, il fait le travail qu’on lui demande de faire et il semble vraiment être à un bon endroit mentalement. C’est le CH qui en profite.

Encore une fois, le Canadien n’a rien donné en infériorité numérique. Le club, tel que souligné par Jonathan Bernier, est sur une séquence de 18 PK de suite sans donner de but.

2. Plus d’un match sur deux cette année se termine par moins d’un but (38), chez le Canadien. C’est signe que le club compétitionne.

Le club a tellement eu de chances de marquer que Juraj Slafkovsky est d’avis que le club n’aurait pas dû jouer en prolongation. Normalement, cela aurait pu se finir à la régulière en faveur de la Flanelle contre des Bruins qui ont manqué de jambes.

3. De voir que Rafaël Harvey-Pinard, qui ne connaît pas la saison de sa carrière, a été récompensé avec du temps de jeu sur le gros power play du CH, c’est bien pour lui.

Ça envoie aussi un message à Alex Newhook et aux autres : du temps de jeu, ça se gagne.

4. Nick Suzuki est rendu à 26 buts depuis le début de la saison. C’est lui qui a marqué le seul but du match pour les siens, gracieuseté de Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, ses compagnons de trio.

Mine de rien, il mène le CH pour les buts et les points en plus de mener les attaquants pour les passes (Mike Matheson en a 38) en raison de sa fiche de 26-26-62. Il se développe vraiment bien.

Prolongation

Ce matin, le Canadien va prendre un vol en direction de Calgary en vue du match de demain soir. Un entraînement était au menu à en après-midi pour s’habituer à l’altitude de la place, mais il a été annulé.

On verra si le CH voyagera à 14 attaquants. Est-ce que Joshua Roy sera avec le club (il le mérite) ou sera-t-il retourné dès maintenant à Laval?