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L’Avalanche du Colorado connaît un début de saison tonitruant

Plusieurs équipes, comme le Canadien, les Sénateurs ou les Canucks, représentent de véritables surprises en ce début de saison.

Cependant, on ne parle certainement pas assez des succès de l’Avalanche du Colorado.

Il était légitime de se demander si la franchise basée à Denver allait réitérer sur les très bons résultats de la dernière campagne, elle qui s’était qualifiée pour les séries éliminatoires, mais qui avait malheureusement baissé pavillon en première ronde face aux puissants Prédateurs.

Cette épopée était encore plus surprenante considérant le fait que les hommes de Jarred Bednar avaient connu une campagne atroce en 2016-2017, avec une très mince récolte de 48 points et un différentiel consternant de -112. 

Évidemment, personne ne pensait que ces insuccès allaient durer ad vitam aeternam, mais les Nordiques l’Avalanche s’était creusé un sacré trou.

C’est donc dire que les bonnes performances de l’Avalanche, l’année dernière, relevaient de la coquecigrue.

Mais plus maintenant. Emmenés par Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen, les Avs (comme on dit dans le jargon) ne sont pas un feu de paille.

Cette saison, l’Avalanche trône au deuxième rang du classement général – juste derrière les Prédateurs – grâce à une fiche de 5-1-2 et une collecte de douze points sur une possibilité de seize.

Évidemment, les têtes d’affiche se nomment Gabriel Landeskog, Mikko Rantanen mais surtout Nathan MacKinnon.

Ils cumulent 38 points à eux trois et un différentiel de +26.

Rantanen et MacKinnon sont le deuxième duo dans l’histoire de la franchise à récolter au moins un point lors des huit premières joutes d’une saison.

Ce serait cependant trop réducteur et injuste de clamer que ces trois patineurs sont les seules raisons des bons résultats de l’Avalanche.

Dans les cages, Seymon Varlamov affiche une moyenne de buts alloués de 1,77 et une efficacité de ,948%. Philipp Grubauer détient une fiche de 2-1-0 et un taux d’efficacité de ,925%.

Des joueurs comme Alex Kerfoot (six points en huit matchs), J.T. Compher (quatre points en cinq joutes) ou encore Carl Soderberg (cinq points en huit parties) sont plus que des joueurs de soutien.

Sur le plan collectif, l’Avalanche se place septième pour les buts marqués (moyenne de 3,63), troisième pour les buts accordés (2,25), onzième en avantage numérique (25,8%) et troisième en désavantage numérique (89,7%).

Les ingrédients pour une succulente salade de fruits (dixit Michel Therrien) sont présents au Colorado. Et la bonne nouvelle, c’est que l’Avalanche représente l’une des plus jeunes équipes de la LNH, avec une moyenne d’âge d’environ 26 ans.

De très belles années sont à venir, dans l’État du centenaire…

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