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Laurent Dauphin et Corey Schueneman : la preuve qu’il ne faut jamais abandonner

Une saison de misère pour une équipe est pratiquement toujours composée de quelques belles histoires. Des joueurs sortis de nulle part qui surprennent, des jeunes qui prennent de plus en plus de place. Chez le Canadien, il y a présentement deux parfaits exemples de la première catégorie : Laurent Dauphin et Corey Schueneman. Kevin Poulin, de passage aux 91.9 Sports, a d’ailleurs parler des deux hommes.

L’histoire de Dauphin est de plus en plus connue par les Québécois. D’abord repêché en deuxième ronde en 2013 par les Coyotes, le joueur de centre ne jouera que 35 parties dans la LNH avant de se joindre à l’organisation du Canadien en 2019-2020. Il devra ensuite travailler fort pendant deux saisons complètes avec le Rocket de Laval avant de finalement avoir sa chance cette année dans la grande ligue.

Et même s’il n’a que 6 points en 21 rencontres, il trouve un moyen de faire sentir sa présence à chaque rencontre. À un point tel qu’il devrait se mériter un contrat à un volet la saison prochaine, ce qui serait énorme dans son cas pour la suite des choses.

Corey Schueneman, pour sa part, est un peu moins connu. Il n’a jamais été repêché dans la LNH et il arrive des rangs universitaires. Il s’est d’abord aligné pour le Heat de Stockton avant de se joindre au Rocket, en 2020-2021. C’est cette saison qu’il a finalement fait ses premiers pas dans la LNH, alors qu’il était âgé de 26 ans. Et il n’a pas l’air fou du tout. Ses premières passes sont solides, il est capable d’être physique et il joue assez bien dans sa propre zone. Il est évident qu’il ne sera jamais un défenseur offensif, mais il montre tout de même qu’il est en mesure d’être un remplaçant dans la LNH jusqu’à maintenant.

Ce genre d’histoire peut sembler anodin, mais ça peut vouloir dire beaucoup.

D’abord, ça prouve aux joueurs de la Ligue américaine que s’ils saisissent leur chance, ils pourront jouer dans la LNH.

Dauphin et Schueneman ne sont pas des espoirs de premier plan, l’organisation n’a pas passé beaucoup de temps à les développer. Mais ils ont fait leur travail et l’organisation les a récompensés. Et tant qu’ils jouent ainsi, l’organisation continue de les récompenser. Jean-François Houle, entraîneur du Rocket, disait plus tôt que les joueurs du Rocket s’inspiraient de Dauphin et Schueneman. Et c’est parfait comme ça! Un joueur de hockey qui ne croit plus en ses chances ne vaut pas grand-chose. Si les joueurs de la Ligue américaine peuvent s’inspirer du parcours de deux gars qui évoluent présentement pour le Tricolore, même dans une saison difficile et parsemée de blessure, ce sera parfait pour l’organisation au grand complet.

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