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Cet ancien capitaine d’une université américaine souffrait d’ETC lorsqu’il s’est suicidé

La croisade contre la NFL dans le dossier des blessures à la tête est entamée depuis fort longtemps déjà. Les commotions cérébrales et les diagnostics (difficiles) d’encéphalopathie traumatique chronique (CTE en anglais) sont au cours de nombreux débats, autant sur la place publique que devant des tribunaux.

Et depuis quelques années, ces débats se sont transportés du côté de la LNH.

Environ 140 anciens joueurs se sont même entendus à l’amiable avec la LNH en novembre dernier, parvenant ainsi à soutirer quelques dollars (environ 22 000 $ chacun) à la ligue, mais ne lui faisant pas admettre sa responsabilité.

Pourtant, médicalement parlant, on parvient à dresser un certain lien et une certaine corrélation entre la pratique du hockey sur glace et les maladies dégénératives au cerveau. Prétendre le contraire fait frustrer plusieurs acteurs importants… Notamment le bouillant agent de joueurs Allan Walsh.

Il y a un an pratiquement jour pour jour, Andrew Carroll s’est enlevé la vie. Carroll était un ancien capitaine de Minnesota Duluth, une équipe universitaire de la NCAA. Après son parcours universitaire, il s’était promené dans la ECHL et la AHL pendant sept ans. Des minutes de pénalités, des bagarres et des coups d’épaule, il en a collectionné.

Eh bien, la médecine a pu prouver récemment que Carroll souffrait d’encéphalopathie traumatique chronique au moment de son suicide. Rappelons qu’il s’agit d’une maladie incurable très difficile à diagnostiquer.

Il n’y a qu’un pas à franchir pour faire le lien entre les nombreux coups à la tête qu’il a reçus durant sa carrière et cette maladie. Mais les décideurs en place dans le monde du hockey continuent de réfuter ces accusations.

Je dois vous l’avouer. Des histoires comme celle de Carroll me donnent la chienne quand mon fils me dit qu’il veut devenir un joueur professionnel… Que le sport, c’est toute sa vie.

On fait du sport pour être en santé, pas pour la perdre.

Mais… peut-on vraiment rendre le hockey plus «sécuritaire» à long terme sans en modifier son ADN?

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