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La vie dans la bulle sera (très) contrôlée, mais (très) amusante

Hier soir, une entente de principe a été conclue entre l’Association des joueurs et les patrons. Ainsi, cela assure une prolongation de contrat de la convention collective et, au passage, des balises claires en vue du retour au jeu de la LNH, cet été.

Si les règles ont été fixées (et Alexander Romanov aussi, du même coup), il en est de même pour les règles à appliquer dans les deux bulles, qui seront vraisemblablement à Toronto et à Edmonton. Et le Canadien, soit dit en passant, sera à Toronto. La ligue aurait laissé faire l’idée qui veut que l’Est joue dans l’Ouest et vice versa.

Mais selon ce qu’on en comprend, les deux bulles seront quand même plaisantes (dans les circonstances) pour les joueurs. Non, les familles n’y seront pas, mais il y aura quand même de nombreuses choses à faire.

En gros, tant que le deux mètres est respecté, les gars pourront y trouver leur compte.

Selon ce que rapporte Frank Seravalli, de TSN, chaque joueur aura sa chambre et chaque équipe aura son étage. Personne ne pourra aller dans la chambre des autres et, dans les hôtels, chaque équipe aura aussi un lieu bien à elle pour les rencontres.

Les joueurs auront accès à des installations comme un centre d’entraînement et une piscine. Les bars et restos de l’hôtel seront ouverts, mais les gars devront être plus prudents que Jake Virtanen

Ils pourront se commander de la nourriture dans les restos identifiés et pourront sortir hors de la bulle, notamment pour aller jouer au golf. Ceci dit, ce sera avec un transport fourni (et donc contrôlé) par la LNH.

Cela fait en sorte que les gars auront des responsabilités, mais qu’en suivant les règles, il y aurait moyen d’y trouver un semblant de bonheur. Il y aura des bougonneux et c’est normal, mais la LNH n’a pas dressé un vilain plan.

Évidemment, il faudra limiter les sorties et les risques au maximum et certains joueurs plus téméraires pourraient devoir se faire dire non. La LNH n’a vraiment pas envie de se retrouver avec un problème comme à Saint-Louis sur les bras…

C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi le tout se jouera au Canada et non à Vegas, par exemple.

Si on compare le tout à la NBA, où il y aura de nombreuses activités au pied carré, cela peut avoir l’air plate un brin. Cependant, comparé à la MLS, où les repas auraient été bons en 2017 et où la COVID-19 s’est invitée à la fête après des jours de tests négatifs chez certains, on ose croire que ce sera mieux à Toronto et à Edmonton.

Reste à voir comment les joueurs – et le staff – vont apprécier leur expérience.

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