On en parle déjà depuis plusieurs années. Les calendriers des différentes équipes de la LNH sont parfois très intenses. Et ça comporte plusieurs risques : que certains joueurs se blessent en raison de l’enchaînement rapide des matchs, ou tout simplement d’un essoufflement général chez l’équipe concernée après avoir joué 4 matchs en 6 jours, par exemple.
Tiens, prenons l’exemple des Prédateurs de Nashville. En pleine course aux séries éliminatoires dans l’Ouest, le club basé au Tennessee a encore 13 matchs à jouer d’ici la fin de la saison. Durant cette séquence, les Preds connaîtront 4 séquences de 2 matchs en 2 soirs.
C’est énorme.
I couldn’t believe this when @AdamVingan told me last night, but the Predators have 13 games left this season and EIGHT of them will be played in back-to-backs. Four sets of two games in two nights in three weeks. That’s absolutely insane. https://t.co/4gn6HeGb1F
— Arpon Basu (@ArponBasu) March 11, 2020
Et d’autres formations sont dans la même situation. Imaginez donc à quel point certaines équipes arrivent en séries tout simplement essoufflées. Et cela a forcément un impact sur la performance des clubs qui sont concernés par un calendrier aussi surchargé.
Quelles sont les solutions ?
Jouer plus de matchs en octobre ou en novembre ? On sait qu’en fin de saison, notamment à cause du week-end des étoiles et du bye week, plusieurs formations sont obligées d’enchaîner des joutes à un rythme fou.
C’est notamment ce que Chuck Fletcher, DG des Flyers, espère. Depuis le 1er février dernier, Philadelphie a entamé une séquence de 32 matchs en 64 jours, qui se terminera le 4 avril prochain.
Ou encore éliminer le bye-week, qui a été ajouté il n’y a pas longtemps ?
Bref, la LNH doit se pencher sur ce dossier. 82 matchs en une saison, c’est beaucoup !