La saison bat son plein dans la Ligue américaine… aussi fort puisse-t-on battre notre plein avec la COVID-19.
Le Rocket évolue dans une division canadienne avec quatre autres équipes, qu’il affronte (exclusivement) plus souvent qu’autrement par séquence de quatre rencontres. Trois équipes canadiennes et une équipe américaine relocalisée à Calgary pour la saison…
Les Lavallois (bien qu’ils soient devenus des Montréalais cette année) peuvent tout de même se compter chanceux : les Bruins de Providence, le Wolf Pack de Hartford et les Sound Tigers de Bridgeport ne sont que trois dans leur division, eux. Ils n’ont donc que deux adversaires chacun…
Le club-école du Canadien occupe ce matin le deuxième rang de sa division.

Cette année, c’est le pourcentage de points accumulés par rencontre qui déterminera les rangs finaux puisque toutes les équipes ne joueront pas le même nombre de matchs.
Le Rocket, qui disputera pas moins de 12 matchs d’ici la fin du mois, ne sait toujours pas s’il aura des matchs éliminatoires à disputer une fois sa saison complétée. Allo la motivation!
L’argent, les restrictions aux douanes et l’incertitude ont forcé la Ligue américaine à ne pas prévoir de séries éliminatoires lorsqu’elle a lancé sa campagne et disons que très peu de gens étaient optimistes à l’idée de voir la saison se prolonger après le dernier match régulier.
Par contre, Elliotte Friedman nous a appris hier que la ligue avait tenu un appel conférence lundi au cours duquel elle a discuté d’un plan pour que des séries éliminatoires puissent avoir lieu.
Mais la Ligue américaine travaille actuellement sur un plan pour tenir une compétition d’après-saison pour chaque division.
La Ligue américaine aurait donc cinq champions de division pour 2021, dont celui dans l’Atlantique qui aurait tout simplement eu le dessus sur ses deux adversaires (Providence, Hartford et Bridgeport). On repassera pour l’importance de ce titre éventuel…
Quant au Rocket, il pourrait donc se battre avec Belleville, Manitoba, Toronto et Stockton afin de remporter le titre de la division canadienne.
Bref, le Rocket viserait ainsi à être sacré meilleure équipe canadienne de la Ligue américaine. Avouez que ça sonne bizarre…
Quoi que si le Heat de Stockton, qui occupe présentement le premier rang de la division canadienne, est nommé meilleure équipe canadienne de la Ligue américaine alors qu’il est en fait une équipe américaine, ce sera encore plus bizarre. Seule la COVID-19 peut ouvrir de telles possibilités.
Reste qu’au final, on est pas mal tous prêt à accepter n’importe quel plan de séries éliminatoires pour le Rocket. Ça nous donnerait du bon hockey à contempler dans notre salon et ça aiderait les espoirs de l’organisation à mieux/plus se développer malgré la COVID-19. Où est-ce qu’on signe?