Hier soir, Paul Wilson était de passage à TVA Sports avec Dave Morissette afin de discuter de son poste avec le Canadien. Et dans l’optique où on l’entend souvent dans les rencontres Zoom avec le Canadien, on parle d’une belle initiative.
À titre de vice-président principal, affaires publiques et communications chez le Canadien, il sert principalement de messager pour Claude Julien et Marc Bergevin. Ce sont les hommes de hockey qui décident du message à passer, mais ils sont guidés par Wilson.
Mais il ne fait pas qu’enligner les dirigeants. Il doit aussi s’assurer de satisfaire les médias afin que tout le monde ait droit à du temps de glace avec les membres de l’organisation. Il a notamment organisé une rencontre Zoom avec Rob Ramage (directeur du développement) puisqu’il avait eu deux ou trois demandes pour des entrevues.
Je vous invite à écouter son entrevue ici.
Paul Wilson a parlé de sa relation avec Claude Julien et Marc Bergevin ainsi que du défi que représente le marché de Montréal! 👇https://t.co/0QGB6vqOYs
— TVASports (@TVASports) November 3, 2020
Mais plus que ça, il doit aussi s’assurer de contrôler le message du CH, de le faire bien paraître. C’est la raison pour laquelle il a aidé Geoff Molson et Marc Bergevin à annoncer publiquement que Max Pacioretty avait demandé une transaction.
C’était carrément son call, en fait… et les dirigeants du CH ont suivi son idée.
CH | «Les gens voyaient ça comme une trahison» https://t.co/HQlM6sul6W
— TVA Sports (@TVASports) November 3, 2020
Il voyait tout le hate que le Canadien subissait et il a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Je me souviens d’avoir eu la conversation [quant à l’annonce publique de la demande de transaction de Pacio] avec Marc et Geoff avant le tournoi de golf. Et je me souviens, j’avais dit : « S’il a demandé d’être transigé, pourquoi est-ce qu’on ne le dit pas? » – Paul Wilson
Parce que oui, même si ça ne paraît pas toujours, le CH est plus transparent qu’avant depuis son arrivée en poste il y a deux ans. Il y a encore des choses qui ne peuvent pas être dites (et c’est normal), mais c’est plus minime.
Par exemple, si tu fais un échange et que le joueur en question est échangé pour une raison particulière, tu ne peux pas aller le crier haut et fort sur tous les toits que tu l’as échangé pour ça, car l’autre directeur général qui vient le prendre va passer pour un… – Paul Wilson
Il y aura toujours les fameux « haut du corps » par rapport aux blessures, mais le CH en dit plus qu’avant. Et ça paie par rapport à la relation avec les amateurs.