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«La Coupe Stanley n’est pas une toilette, ni un bol pour chien ou un sac pour nourrir les chevaux» – Ken Campbell

Gagner la Coupe Stanley, c’est difficile. Personne ne peut le nier. Les occasions de la remporter sont rares et plusieurs ne passent même pas proche de se rendre en finale pour espérer soulever le trophée argenté au-dessus de leurs têtes.

Chaque été, les joueurs et les membres du personnel de l’équipe championne ont tous droit à une journée avec le précieux trophée. Une initiative qui n’est pas copiée dans les autres sports professionnels et c’est un peu dommage en un sens, car ça rapproche les fans de leur sport, eux qui peuvent célébrer la victoire avec leurs favoris.

D’un autre côté, Ken Campbell soulève un excellent point : plus les années passent, moins le respect est présent envers la Coupe et toute l’histoire qu’elle représente.

Comme il le dit : la Coupe Stanley n’est pas une toilette, ni un bol pour chiens ou un sac pour nourrir les chevaux.

Ce type d’histoire, c’est vraiment génial.

Mettre du soleil dans la vie des gens, lever des fonds pour un organisme local en présentant la Coupe, comme je le mentionnais plus haut, c’est une façon de redonner aux partisans.

Mais laisser des animaux se nourrir dedans?

Partager un repas dans le bol d’une trophée centenaire?

Ou avoir des relations sexuelles avec le trophée, comme le prétend Ryan Getzlaf?

J’ose croire que la Coupe est simplement à côté… Je pensais avoir un esprit avec beaucoup d’imagination, mais là, je n’arrive pas à me faire une image mentale de comment ça se peut autrement! 

Lorsqu’il a pris position sur le sujet, lundi, Campbell a eu droit à une rebuffade en règle de plusieurs gens, qui lui ont dit que la Coupe est nettoyée tous les jours et de laisser les joueurs célébrer comme il se doit.

Sa réponse à tous ces commentaires est très juste. Il a rappelé que la culture du hockey inculque le respect de logo de l’équipe pour laquelle tu t’alignes (personne ne marche sur celui au sol, dans le vestiaire).

«Savez-vous ce qui arriverait à un joueur qui sort de la glace après un match, enlève son chandail, le met en boule et l’envoie au sol pour que le responsable de l’équipement le ramasse? Il ne resterait pas en santé suffisamment pour jouer le mois suivant.» – Ken Campbell

Donc, de laisser des animaux manger dans le trophée, de placer un bébé nu qui fait ses besoins (par accident) dans le bol, je suis entièrement en harmonie avec les propos du vétéran chroniqueur : c’est loin d’être des façons de faire qui ont de la classe et qui rendent honneur à la Coupe Stanley.

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