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La cocaïne est réellement un fléau au sein de la LNH

Avant l’amorce de la saison, Evgeny Kuznetsov a reçu une suspension de quatre ans de la part de la IIHF puisqu’il a testé positif à un dépistage de drogue (lors des Championnats mondiaux en mai dernier). Pour bien paraître, même si les drogues récréatives ne sont pas interdites par la LNH, celle-ci a tout de même octroyé trois joutes de suspension au centre des Capitals de Washington. Bref, le numéro 92 a reçu les sanctions qu’il méritait pour usage de drogue dite récréative.

Souvenez-vous également de la vidéo (incluant Kuznetsov) qui a circulé à travers laquelle une poudre blanche se retrouvait sur une table. Kuznetsov avait nié… Mais lorsqu’il a reçu une suspension à la suite d’un test du IIHF échoué, on a vite compris qu’il devait être coupable également lors de ce petit party à l’intérieur d’une chambre d’hôtel.

Personne au sein de la LNH n’ose en parler, mais plusieurs rumeurs circulent de plus en plus sur les forums et les réseaux au sujet d’une forte consommation de cocaïne dans le monde du hockey. Le site The Athletic s’est donc penché sur le sujet en dialoguant (dans l’anonymat) avec des gens de la LNH. Voici une partie des récoltes de Katie Strang :

La grande majorité des personnes interrogées ont indiqué que la tendance des joueurs des époques passées à abuser de drogues, même d’analgésiques, avait changé. La consommation de marijuana est toujours considérée comme courante et sa légalisation dans de nombreux endroits aux États-Unis et la légalisation fédérale de la drogue au Canada ont suscité des discussions entre la LNH et l’AJLNH au sujet d’un accord informel sur son utilisation.

Contrairement au passé, où la bière était plus populaire, les joueurs (certains d’entre eux) semblent davantage se tourner vers les drogues récréatives… Au moins une dizaine de personnes interrogées ont indiqué que la cocaïne était une drogue très populaire. Un vice de choix, semblerait-il. La ou le Molly (forme d’ecstasy) est aussi populaire chez les joueurs de hockey. C’est un secret que tout le monde sait, mais dont il ne parle pas. Les tests de dépistage au sein de la LNH sont plus fréquents, mais ils ne sont pas partagés…

Bref, Bill Daly lui-même a indiqué que les tests de dépistage de la cocaïne avaient augmenté considérablement.

Puisqu’il est question de drogue, connaissez-vous cela, le snus? La drogue des hockeyeurs en Europe.

C’est quoi le snus au juste? Un tabac moulu à chiquer, qui est très populaire du côté de la Suisse, maintenue par les gencives. On peut l’acheter dans un format poche de thé et ce tabac devient rapidement addictif, puis ça équivaut à trois cigarettes. Cette « mode » a été répandue dans les pays nordiques, dont la Suède… et les joueurs évoluant en Suisse ont décidé de faire de même. Évidemment, la fédération internationale dénonce cette drogue puisqu’elle peut provoquer le cancer et surtout que ça reste une très mauvaise mode. On veut du « propre » au hockey. On veut que les joueurs donnent l’exemple, dont on doit l’interdire pour ne pas inciter les jeunes à en consommer, non?

On parle ici d’un effet « relaxant », qui ne figure évidemment pas sur la liste des produits dopants. Par contre, même si ce n’est pas interdit, les consommateurs n’en parlent pas… Ça détruit les gencives et il y a de forts risques pour un cancer au niveau buccal.

Au final, le snus est populaire en Europe, alors qu’en Amérique, la cocaïne et le Molly sont très populaires, semble-t-il, au niveau de la LNH.

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