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La blessure d’Al Montoya au cou aurait pu être bien pire

Al Montoya n’a pas pu être en uniforme lors du dernier match préparatoire du Canadien samedi soir, à cause d’une blessure au cou. Le Big Cubano, comme on le surnomme, a confié à Marc Antoine Godin du site Athlétique.com, qu’il avait littéralement eu la peur de sa vie.


À la fin de l’entraînement à Brossard mercredi dernier, le #35 a reçu un lancer au milieu de la gorge. Suite à l’impact, Montoya a vu sa vie défiler devant lui. Il a eu du mal à respirer pendant deux jours, en plus d’avoir été obligé de chuchoter. Depuis l’incident, il a décidé de porter un protège-cou en plastique sous son masque.

C’est depuis son arrivée à Montréal que son masque avait changé. Le menton de son ancien masque était plus long donc le risque de blessure au cou était minime.

Protège-cou obligatoire pour les gardiens ? 

La région du cou est très fragile, l’une des plus fragiles du corps humain. Il peut y avoir de très grosses conséquences lorsque cette partie est atteinte, et peuvent même être fatales. On a eu par le passé l’exemple de nombreuses blessures au cou, dans la LNH. On se souviendra de celle de Clint Malarchuk, l’ancien gardien des Sabres. Il était entré en collision avec le patin de Steve Tuttle, des Blues de Saint-Louis. En plus d’être très choquante, cette blessure aurait pu lui coûter la vie, alors que sa veine jugulaire avait été sectionnée. Pour ceux qui ne savent pas vraiment à quoi sert cette veine (en vérité il en existe quatre), celle-ci draine le sang appauvri en oxygène, en provenance de la tête jusqu’au coeur.

C’est pour ça que les protèges-cou devraient être obligatoire pour tous les cerbères. Un attroupement devant le filet où certains joueurs tombent sur le gardien, et un accident est si vite arrivé. Avant d’être un athlète, tu es avant tout un humain. Tu ne devrais pas risquer ta vie parce que tu joues à un sport. Peut-être que mon exemple est un brin exagéré, mais ce genre de blessure peut arriver à tout moment.

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