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Kirk Muller ou Claude Julien, les attaquants du CH devront résoudre l’énigme Carter Hart

C’est sur le coup de 15 heures que le Canadien et les Flyers s’affronteront en direct de Toronto. Carey Price affrontera encore une fois un Carter Hart qui est en feu depuis son arrivée dans la bulle. Shea Weber et sa brigade défensive tenteront de faire mieux que celle de l’excellent Ivan Provorov. Phillip Danault tentera encore de faire mieux que Sean Couturier.

Tous ces affrontements-là ne changeront pas. Les gars sur la glace seront les mêmes et, ultimement, le défi sera aussi important pour les attaquants du CH. Pas plus ou pas moins qu’avant.

Ils sont moins importants parce que le hockey est passé au second plan depuis l’annonce de Marc Bergevin, mais une fois sur la glace, ça ne changera plus rien.

Hier matin, alors que nous n’étions pas en connaissance de cause, mon collègue Maxime Truman a discuté du fait que plusieurs attaquants de la Flanelle n’avaient pas encore marqué un seul point depuis le début des séries et que les défenseurs devaient compenser. Et tout ça, c’est encore le cas ce matin.

Quand Gilbert Delorme mentionne que l’entraîneur ne changera rien, il a raison. Ça changera évidemment quelque chose en ce sens où Claude Julien a eu son mot à dire dans la victoire des Penguins, notamment avec sa refonte de l’attaque pendant le troisième match. Mais parce que le travail se fait en équipe et que le 3/4 des entraîneurs derrière le banc n’ont pas eu de malaise à la poitrine, la recette peut continuer de s’appliquer.

Si Tomas Tatar décide d’en jouer une grosse, ce n’est pas parce que Muller l’envoie sur la surface glacée à la place de Julien que ça doit changer de quoi. C’est, comme l’a souligné Patrick Lalime, en fonçant vers le filet que cela pourra s’effectuer. Pas comme Grant sur Price, ceci dit.

Il est vrai que le jeune gardien des Flyers était en confiance. Le cacher à l’aide d’écrans, lui mettre de la pression ou tout bon moyen de le sortir de sa zone de confort ne lui permettra pas de prendre confiance, lui qui en est à ses premières séries dans la LNH.

Et ça, aussi bon a-t-il été dans les années 1990, ce n’est pas Kirk Muller qui peut le faire.

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