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Kirk Muller n’était pas dans les plans d’avenir du Canadien

On parle beaucoup de Claude Julien et de Dominique Ducharme depuis un peu plus de 24 heures, mais on parle peu de Kirk Muller et d’Alex Burrows dans toute cette histoire. Cela fait partie des changements aussi, après tout.

Muller est un anglophone qui aime beaucoup le Canadien. Il a joué pour le CH et, à deux reprises, a été un entraîneur adjoint/associé pour la Flanelle.

Mais malgré son expérience d’entraîneur et son passage comme chef dans la bulle, Dominique Ducharme lui a été préféré quand est venu le temps de remplacer Claude Julien.

Pourquoi? Parce que c’était le plan. Et ce, depuis un bout.

Évidemment, plusieurs aspects ont joué contre Muller. Le fait qu’il soit anglophone, ses décisions douteuses dans la bulle de Toronto (notamment impliquant Brendan Gallagher et son temps de jeu face aux Flyers) et le fait que son avantage numérique soit anémique sont des aspects qui ont joué contre lui.

Mais le point principal, il concerne Dominique Ducharme.

Dans son texte du jour, Renaud Lavoie raconte que depuis longtemps, Dominique Ducharme était l’homme de Marc Bergevin. Il l’a engagé en 2018 pour ne pas le laisser aller ailleurs, question de le former pour le garder au sein de l’organisation.

Rapidement, Bergevin s’est rendu compte que Ducharme avait de la graine d’entraîneur de la LNH. Il ne voulait pas le perdre puisqu’il savait qu’il avait le potentiel d’être au coeur du plan de relance du CH.

Si on revient donc à Muller, la bulle a été néfaste pour deux raisons pour lui.

  • Sa relation avec les gars a été affectée.
  • Il a été placé dans une position où devenir adjoint/associé pour un autre homme que Claude Julien était malaisant. Ducharme n’avait pas été l’entraîneur dans la bulle parce que de l’envoyer coacher en séries aurait été un trop gros défi.

Marc Bergevin savait que Ducharme était son homme. Que ce soit en raison de la langue, des compétences du gars ou d’un mélange de plusieurs facteurs, il passait devant Muller. C’était la décision à prendre pour le présent et le futur du CH aux yeux de Marc Bergevin.

Faire passer Ducharme devant Muller dans la hiérarchie aurait pu créer des malaises. On y ajoute les raisons précédentes (langue, décisions dans la bulle et avantage numérique anémique) et on retrouve toutes les conditions d’un congédiement qui, avec du recul, était prévisible dans l’optique où Muller n’était plus dans les plans à long terme.

Il s’est sorti de Montréal (bien malgré lui) et les circonstances l’ont aussi sorti de Montréal. C’est dommage pour celui qui a sué et saigné pour ce logo, mais c’est aujourd’hui la réalité des choses.

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