Le 27 septembre dernier, Kevin Poulin vivait son rêve de p’tit gars, alors qu’il a enfilé l’uniforme du Canadien au Centre Bell pour disputer un match (préparatoire).
Le problème, c’est que son rêve a rapidement pris des airs de cauchemar. À la suite d’une gaffe, un certain nombre de partisans se sont mis à l’applaudir à chaque arrêt de routine de façon à se moquer de lui.
Complètement ridicule, si vous voulez mon avis, mais bon, là n’est pas le point.
Poulin n’avait pas eu la chance de revenir sur toute cette histoire depuis, mais il l’a finalement obtenue aujourd’hui. Alors qu’il répondait aux questions des médias, il a évidemment été questionné sur cet événement, et le Québécois a avoué qu’il a été surpris de voir la réaction des partisans.
« Je ne sais pas combien de partisans qui ont fait ça, je ne veux pas généraliser. Je sais que plein de gens étaient contents pour moi. »
Le gardien Kevin Poulin revient sur son premier match au Centre Bell et les moqueries de certains partisanshttps://t.co/unmw3JBQTD
— Guillaume Lefrançois (@glefrancoisLP) October 4, 2021
Il avoue que de voir les partisans concernés huer l’un des leurs est quelque chose qui l’a étonné, mais il affirme qu’il n’a pas trop eu le temps de leur porter attention. Il s’est concentré sur le match et sur les autres arrêts à effectuer.
Une réponse de professionnel, en gros.
Or, Poulin est bien conscient que le nombre de personnes qui se sont moqués de lui n’est pas forcément immense. Il sait que ce ne sont pas les 7500 spectateurs présents au Centre Bell qui l’ont hué, mais bien un petit nombre d’entre eux.
J’ai la drôle d’impression qu’il a raison.
Poulin a également noté qu’il sait que son rôle dans l’organisation est d’aider les jeunes gardiens. Il affirme que la possibilité de le voir à Trois-Rivières cette année existe, mais il ne semble pas forcément frustré par celle-ci. Or, il a l’intention d’être prêt, que ce soit pour évoluer avec le Rocket ou avec les Lions.
Bref, une belle marque de professionnalisme d’un gardien qui a subi des moqueries qu’il ne méritait tout simplement pas.