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Kent Hughes : comme le gérant d’une boutique francophone écolo zéro déchet en Alberta

Il ne reste plus que 15 jours avant la date limite des transactions dans la LNH.

Le Canadien est en reconstruction, il se retrouve ce matin à 13 points d’une place en séries, il a une liste des blessés qui nous rappelle malheureusement les deux dernières saisons, il a commencé à vendre (Sean Monahan) et il est pratiquement assuré de repêcher parmi les 10 premiers en juin prochain. Si la chance est de son côté, il parlera même dans le top 3.

Bref, on pourrait penser que la vente de liquidation du 8 mars prochain sera bonne pour Kent Hughes et Jeff Gorton.

Mais ce ne sera pas le cas.

Le Canadien veut vendre… mais il n’aura rien d’intéressant à vendre. Et tout ce qui pourrait avoir ne serait-ce que quelque peu d’intérêt coûterait trop cher (autant pour l’obtenir qu’entretien récurrent) pour ce qu’il peut rapporter en 2024.

Kent Hughes est un peu comme le gérant d’une boutique francophone écolo zéro déchet en Alberta. Disons que ses produits – vendus trop chers – ne répondent pas trop trop à la demande du marché…

Au deadline, ce sont surtout des joueurs autonomes qui changent d’équipe. Le CH n’a que Tanner Pearson (UFA) et Jesse Ylonen (RFA) de potentiellement admissibles à l’autonomie cet été chez ses attaquants. Ylonen a de la misère à retirer l’étiquette d’AHLer à côté de son nom et Pearson a un cap hit de 3,25 millions $, ce qui est beaucoup trop élevé pour son faible apport offensif.

À la ligue bleue, seul Arber Xhekaj n’a pas de contrat en vue de la saison prochaine. Mais puisqu’il sera admissible à l’autonomie AVEC restriction (mais pas à l’arbitrage), il ne devrait pas poser de problème au CH durant l’entre-saison.

Je veux bien croire que plusieurs envoient Xhekaj sous d’autres cieux en retour d’un attaquant top 6 ou d’un choix de premier tour : on a bien vu hier soir comment Xhekaj pouvait être utile au Canadien de Montréal. Je ne l’échangerais pas (d’autant plus que les fans l’adorent).

Il y a aussi Chris Wideman qui deviendra joueur autonome sans restriction, mais sa carrière est probablement déjà terminée. On oublie ça.

Bref, résumons ça comme ça : le Canadien, c’est comme un détaillant de vêtements qui tente de vendre de suits de neige au mois de mai… à un prix trop élevé pour tous les petits défauts de fabrication ou l’usure de ces derniers.

Un peu plus loin dans le magasin, le CH aura quelques shorts, t-shirts ou maillots de bain à vendre, mais l’acheteur intéressé devra absolument prendre une garantie prolongée de trois ans à un prix astronomique s’il espère en faire l’acquisition. Il va bien évidemment passer son tour et aller magasiner ailleurs. #Gallagher #Anderson

Ses plus beaux morceaux, le Tricolore n’est pas intéressé à les vendre. Et on peut le comprendre !

Quant aux Mike Matheson et David Savard : ils ne veulent pas quitter et ils doivent rester pour encadrer les plus jeunes, ne serait-ce qu’un an encore.

Reste donc Jordan Harris, dont la valeur ne doit pas être très grande actuellement. Des modèles comme Harris, on en a plusieurs en stocks… et de plus beaux s’en viennent l’an prochain.

Le 8 mars, pas besoin de mettre votre cadran à 6h00 pour suivre les interminables émissions spéciales sur nos ondes télé et radio. Le Canadien ne sera pas très actif et si jamais il l’est, vous l’apprendrez (en premier ?) ici-même.

En 2023, on a échangé Nate Schnarr et on a obtenu Frédéric Allard, de même qu’une partie du contrat de Nick Bonino. Ça risque de ressembler à ça cette année aussi : si Kent Hughes en vient à compléter un trade qui méritera qu’on en parle, ce sera tout simplement parce qu’il aura accepté de pogner une partie du salaire d’un joueur envoyé à une autre équipe ou le lourd contrat d’une équipe serrée d’une autre organisation. That’s it.

T’attendre à plus, c’est comme acheter un billet pour Lionel Messi en espérant qu’il jouera (à Montréal ou à Hong Kong)… mais qu’au final, il ne foule pas la pelouse. Ça ne crée qu’une chose : de la déception.

Prolongation

Le Canadien disputera ce soir un deuxième match en autant de jours. Après avoir baissé pavillon face aux Sabres hier au Centre Bell, les gars ont pris l’avion vers Pittsburgh. Ils sont arrivés à 00:20. Douanes, valises, autobus, check-in…

Les gars ne se sont pas couchés avant 2 ou 3 heures du mat’ certain !

Les Penguins, eux, avaient congé hier soir. Et ils ont dormi chez eux. Ça risque de faire la différence sur la patinoire ce soir.

« Voyons donc Max, t’es bein pessimiste ! »

Depuis le débat de la saison, le CH a perdu 9 de ses 10 matchs disputés le lendemain d’un autre match. Et il a plus souvent qu’autrement perdu par trois buts ou plus !

Prédiction : le CH va encore l’échapper ce soir… et par plus d’un but. Ça va être une varlope, comme dirait mon ami Georges.

Si vous avez quelques dollars de trop dans vos poches votre compte de banque en ligne, c’est le temps de miser sur les Penguins par plus d’un but. C’est en tout cas ce que je vais faire.

Je ne vous dirai juste pas si je le ferai sur un site gouvernemental ou non…

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