Keith Tkachuk encourageait ses fils à se battre à l’école

Ça paraît que Matthew et Brady Tkachuk sont des frères.

Ils n’ont peut-être pas le même style de jeu sur la patinoire, mais ils partagent une caractéristique précise.

Les deux frères aiment ça, foutre la marde… Et disons que ça ne date pas d’hier.

Jamal Myers, qui a joué avec Keith Tkachuk à Saint-Louis (le père de Matthew et de Brady) et qui travaille aujourd’hui à titre d’analyste pour Sportsnet, a raconté une histoire à ce sujet-là.

À un certain moment, Myers était dans le vestiaire et Keith a demandé à Matthew d’aller lui raconter ce qui s’était passé à l’école.

Matthew a commencé par dire qu’il y avait un enfant qui lui causait des problèmes et qui l’agaçait… Et là, Keith a dit à Matthew d’enchaîner afin de raconter la partie intéressante de l’histoire.

Matthew a dit « je l’ai frappé dans le visage » et Myers était sous le choc. Ce dernier avait des doutes concernant les qualités de Keith comme père :

À l’époque, je m’interrogeais sur ses compétences parentales. – Jamal Myers

Keith Tkachuk trouvait ça drôle, et on comprend qu’il encourageait ses kids à frapper d’autres enfants à l’école comme si ce n’était rien :

Jamal Myers shares story of former teammate Keith Tkachuk encouraging Matthew and Brady to punch kids at school: “I was wondering about his parenting skills”
byu/moxieplum inhockey

J’imagine que ça a forgé le caractère de Matthew et de Brady parce qu’aujourd’hui, les deux frères n’ont peur de rien.

Ils n’hésitent pas avant de jeter les gants sur la patinoire pour n’importe quelle raison, après tout. 

Cela dit, on s’entend que ce n’est pas le comportement idéal pour un enfant.

Un kid ne devrait pas à avoir se battre pour se faire justice, même si son père est un athlète professionnel assez reconnu et qu’il lui dit quoi faire.

Mais Keith Tkachuk, on sait que ce n’est pas un ange lui non plus… et c’est peut-être pour ça qu’on voit Brady et Matthew avoir des excès de colère sur la patinoire : 

En rafale

– Dylan Strome connaît vraiment toute une saison.

– Ça pourrait être difficile…

– C’était inévitable.

– Ah oui?

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