Kailer Yamamoto se magasine un essai de neuf matchs avec les Oilers

Mon amour pour Kailer Yamamoto n’est définitivement pas mort. Je n’ai pas terminé de parler de lui, alors attachez votre tuque. 

Faire 5 pieds et 8 pouces et peser 153 livres représente certainement un risque à prendre, en première ronde d’un repêchage professionnel. On parle d’un long-shot, d’un pile ou face, presque.

Même s’il avait probablement le talent pour être repêché beaucoup plus bas, la stature de Kailer Yamamoto l’a forcé à attendre jusqu’au 22e rang pour entendre son nom résonné au United Center de Chicago.

Le petit attaquant dynamique et extrêmement talentueux savait alors qu’il devrait en faire beaucoup pour percer l’alignement des Oilers, visant éventuellement un rôle important au sein de l’équipe.

C’est exactement ce qu’il est en train de faire : Yamamoto se faufile tant bien que mal parmi les derniers joueurs aspirant à une place dans l’alignement partant de Todd McLellan.

Si le camp d’entraînement de la formation albertaine s’annonçait assez ennuyeux, sans enjeu réel à l’exception des combinaisons de trio, Yamamoto s’est assuré de donner une leçon de vie à tout le monde : toujours le prendre au sérieux.

Ses performances convaincantes lors des matchs préparatoires (4 buts et 1 passe, premier de l’équipe dans la colonne des pointeurs) sont venues installer le doute dans l’esprit de plusieurs, si bien qu’aujourd’hui, on se demande s’il pourrait être l’un des seuls joueurs repêchés en 2017 à obtenir un essai de 9 matchs chez les professionnels.

Pour les 5 joueurs qui se battent toujours pour un poste de régulier à l’attaque, seulement 4 espaces vacants demeurent.

Jesse Puljujarvi a passé la dernière saison à mi-chemin entre la AHL et la LNH, et on s’attend à ce qu’il saisisse sa chance cette saison. Ses performances en pré-saison pointent vers une volonté qu’il a de respecter ces attentes.

Jujhar Khaira a bien fait lors des derniers jours, et les Oilers ne voudront certainement pas qu’il passe par le ballottage.

Iiro Pakarinen ne devrait pas être réclamé, mais son style de jeu polyvalent plaît beaucoup à l’entraîneur.

Anton Slepyshev est arrivé au camp d’entraînement comme favori, mais est présentement blessé et pourrait bien devoir retrouver ses jambes à Bakersfield.

Est-ce que Peter Chiarelli et son équipe jugeront que le développement de Yamamoto doit se faire dans la WHL? Ce dernier ne devra pas lever son pied de la pédale pour prouver à son patron qu’il mérite 9 matchs dans la LNH.

Un certain Chris Kelly, au camp des Oilers grâce un PTO, ne dirait pas non à quelques matchs chez les professionnels, dans le cas échéant.

Pour l’instant, il paraît clair que le petit attaquant n’obtiendra pas plus que 9 rencontres avec les Oilers, ce qui demeure un objectif atteignable. Toutefois, rendu là, il sera libre à lui de créer un casse-tête encore plus compliqué avec de bonnes performances… Qui sait?

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