Kaiden Guhle et Juraj Slafkovsky portent des attelles de type «offloading brace»

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Le Canadien n’a pas aimé marquer l’histoire deux années de suite en raison de ses performances des blessures subies par ses joueurs. Outre Nick Suzuki, tout le monde s’est blessé la saison dernière à Montréal… et Nick Suzuki a d’ailleurs confié il y a quelques jours à peine qu’il était lui aussi blessé en fin de campagne, mais qu’il a été en mesure de jouer (et d’ainsi garder son titre d’Iron Man montréalais actif).

Bien des choses ont changé cet été à ce chapitre. On ne veut VRAIMENT pas revivre la même histoire. Le « jamais deux sans trois », il ne doit pas s’appliquer ici.

C’est pourquoi Jim Ramsay et Maxime Gauthier sont venus remplacer Graham Rynbend et Donald Balmforth… et que les docteurs Dan Deckelbaum et Thierry Pauyo ont récemment été promus, suite à la retraite du très réputé docteur Mulder.

C’est probablement aussi pourquoi Christian Dvorak est passé d’un gars qui jouait des mini-matchs intra équipe non-officiels avant l’ouverture du camp… à un gars qui patine très lentement en solitaire depuis l’ouverture du camp. #Prudence #PrincipeDePrécaution

Où est-ce que je m’en vais avec tout ça ?

Deux captures d’écran (une sur une diffusion Web des Canadiens et une autre lors de Hockey360 à RDS) nous ont montré au cours des dernières heures que Kaiden Guhle et Juraj Slafkovsky portaient une attelle de type « offloading brace » lorsqu’ils étaient à la job.

À noter que David Reinbacher en portait également une sur chacun de ses genoux lors du camp de développement l’été dernier. Je ne sais pas s’il en porte encore.

Est-ce inquiétant de voir deux/trois vétérans sur le bord de la retraite jeunes porter de telles attelles ? À priori, les opinions sont partagées.

Il faut comprendre que Guhle et Slafkovsky reviennent tous les deux d’une blessure au genou (qui n’a pas nécessité d’opération, mais qui a mis fin à leur saison) et que David Reinbacher avait des douleurs liées à sa croissance lorsqu’il a terminé sa saison en Suisse.

Or, en discutant avec un expert médical, j’ai pu apprendre ceci :

« Il faut toujours chercher à obtenir plus de bénéfices que de torts lorsqu’on prend une décision. De nombreuses études ont été effectuées ces dernières années et les risques de porter une telle attelle sont beaucoup plus faibles que les bénéfices. Ça diminue les risques d’une nouvelle blessure, ça assure une pleine guérison, ça diminue la douleur potentielle et ça rassure l’athlète. Ça ne limite également pas vraiment les mouvements, ça n’affaiblit pas l’articulation puisqu’il est toujours possible de l’entraîner et les études démontrent qu’il n’y a pas vraiment de risques de compensation. Ces attelles assurent surtout un bon mouvement et évitent de nouvelles blessures. »

Bien sûr, le meilleur scénario, c’est de ne pas s’être blessé et de ne pas avoir besoin d’attelle, mais sinon, il n’y a pas vraiment de danger à en porter une. La médecine/science est claire à ce sujet (et elle a appris depuis le temps où personne n’en portait). De plus, les jeunes joueurs du Canadien ne sont pas les premiers – ni les derniers – à décider de porter ce type de protection supplémentaire.

On a reproché au Canadien de ne pas être assez prudent et de parfois prêcher par la témérité ces dernières années ; ne lui reprochons pas de faire le contraire maintenant.

Une expression toute simple peut bien résumer toute la patente : mieux vaut prévenir que guérir.

Prolongation

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