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Juraj Slafkovsky apprend à ne pas devenir Brendan Gallagher

Brendan Gallagher, comme on le sait, n’est plus le joueur qu’il était. Mais pour un instant, revenons dans le passé.

Gally, dans ses belles années, a fait sa marque en étant un joueur très intense et impliqué. Son style de jeu lui a fait en sorte qu’il s’est blessé n’a pas toujours eu une belle relation avec les arbitres.

Il n’hésitait pas à les critiquer.

Et depuis des années, il le paie cash. Comment? En étant incapable de marquer lorsqu’il touche au gardien puisque c’est toujours considéré comme de l’interférence. Il n’a plus le bénéfice du doute, en fait.

Tout ça parce qu’il a trop chialé quand il était jeune.

Et c’est ce qui nous amène à Juraj Slafkovsky. Le premier choix de 2022 est présentement dans une mauvaise passe, lui qui a écopé de cinq punitions en deux matchs, soit ceux du 21 et du 27 février. Mais en plus, il chiale contre les arbitres.

Comme le mentionne Jonathan Bernier (Journal de Montréal) dans un récent papier, Slaf sait qu’il doit se calmer à ce niveau-là. Il comprend que d’argumenter contre les arbitres pour ses erreurs à lui ne l’aidera pas à court terme… ni à long terme.

Prendre des punitions, c’est parfois acceptable selon le contexte. Cependant, quand la même erreur revient tout le temps, c’est là qu’on commence à sentir qu’il y a un problème à régler.

Le gars est un monstre de grandeur : il doit garder son bâton au sol.

Parce que Slaf est un gars intense (on voit de plus en plus, sur la patinoire, à quel point il peut être fâché quand le club ne joue pas bien ou quand il rate son coup), ça va parfois ressortir sur la patinoire.

Martin St-Louis sait cependant que son jeune joueur doit non seulement arrêter de prendre de vilaines punitions, mais doit aussi garder en tête qu’une recrue et un vétéran n’ont pas le même traitement aux yeux d’un arbitre.

Les arbitres vont être plus patients avec un vétéran qui est émotif. Avec les jeunes joueurs, ils vont l’être un peu moins. – Martin St-Louis

Il n’est évidemment pas trop tard pour Slaf afin de corriger le tout : il est normal que le jeune homme n’ait pas que des qualités alors qu’il en est encore à ses premiers pas dans la LNH. Il n’a pas encore 100 matchs dans le show…

Mais il existe quand même une corrélation directe entre les matchs où il est plus indiscipliné et les matchs où il produit.

(Crédit: ESPN)

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