Juraj Slafkovsky à Laval : avec un camp d’entraînement ordinaire, n’écartez pas cette possibilité

Juraj Slafkovsky avec le Rocket… On n’a pas beaucoup, voire jamais discuté de cette possibilité. Après tout, c’est rare qu’un joueur sélectionné au premier rang d’un repêchage ne joue pas dans la LNH à sa deuxième saison.

Toutefois, sa place dans l’alignement du Tricolore le 11 octobre prochain n’est vraiment pas assurée. Loin de là, même.

Mon collègue, Charles-Alexis Brisebois, parlait justement du fait qu’il sera difficile pour Martin St-Louis de lui donner du temps de jeu. Le Slovaque devra forcer la main de ses entraîneurs, donc.

Mais la possibilité de le voir à Laval en début de saison est tout aussi possible. S’il connaît un camp d’entraînement ordinaire, Martin McGuire, qui n’a absolument rien contre le joueur soit dit en passant, n’aurait aucun problème de la voir en bas. C’est ce qu’il a annoncé à Louis Jean, le tout nouvel animateur sur les ondes du 98,5 Sports.

Jonathan Bernier, du Journal de Québec, a également discuté de la possibilité il y a quelques jours.

En santé et à 100 %, Slafkovsky a tout pour connaître un camp d’entraînement solide et devenir le joueur tant espéré par la direction. Mais comme l’a souligné McGuire, des joueurs de sa grosseur, ça peut prendre du temps à se développer.

L’invité de Louis Jean a donné l’exemple de Chris Kreider, qui a mis quelques années à devenir le joueur qu’il est aujourd’hui. Et honnêtement, si Slaf devient un Kreider – moins les attaques envers les gardiens -, je serais très satisfait.

Je suis certain que les entraîneurs donneront à leur attaquant toutes les opportunités au monde de se faire valoir, mais ce sera à lui de les saisir.

Chez les fans, on a comme la mauvaise idée que d’envoyer un gars dans la LAH est une défaveur envers le principal intéressé. Peut-être envers un vétéran, mais pas un jeune. Avec le Rocket, l’ancien choix de premier tour de l’équipe jouerait sur les deux premiers trios, aurait du temps de jeu en avantage numérique et il aurait de bons jeunes coéquipiers qui veulent aussi se prouver. Ce serait vraiment intéressant de le voir sous les ordres de Jean-François Houle, celui-là.

Mais encore une fois, s’il connaît un bon camp, il restera à Montréal et il n’aurait pas volé sa place. C’est ce qu’on lui souhaite, au final.

PLUS DE NOUVELLES