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Josh Anderson mise sur… la chance

Josh Anderson ne s’en cache pas.

Il sait qu’il doit en donner plus sur la patinoire parce qu’il vit des moments difficiles au niveau de sa production offensive.

Parce qu’au fond, sa récolte d’un point en onze matchs n’est pas très reluisante… Et le fait qu’il n’ait pas encore trouvé le fond du filet depuis le début de la saison a aussi de quoi inquiéter.

Pourtant, le powerhorse n’a pas beaucoup de difficultés à marquer depuis qu’il porte l’uniforme du Tricolore. Sa production lors des dernières années était respectable :

  • 17 buts – 52 matchs en 20-21
  • 19 buts – 69 matchs en 21-22
  • 21 buts – 69 matchs en 22-23

Josh Anderson est un gros bonhomme qui doit miser sur sa vitesse pour connaître du succès. Cela dit, son style de jeu original est un peu effacé depuis l’amorce de la campagne puisque l’attaquant a voulu apporter des modifications à sa game.

On ne le voit plus déborder le défenseur pour foncer au filet. C’est surtout dans ces moments-là qu’il est dangereux sur la patinoire, parce que ses qualités offensives sont assez limitées. 

Il doit se servir de sa vitesse et de son physique afin de créer ses propres chances de marquer. Sans quoi, il va continuer de rendre la vie de ses coéquipiers difficile sur la patinoire.

Je l’ai dit d’entrée de jeu, mais le #17 est conscient du fait qu’il doit trouver une façon d’être plus productif. Comment ça va se faire?

L’attaquant a sa propre vision des choses, comme on peut lire dans un article de Jean-François Chaumont (Journal de Montréal) :

J’essaie de travailler du côté défensif en premier. C’est ma mentalité, et peut-être apporter un peu plus d’acharnement. Avec un peu de chance, les points vont venir. – Josh Anderson

Il est difficile d’aimer sa réponse, honnêtement.

Quand un joueur se cherche sur la patinoire, il doit continuer à travailler fort pour que les résultats arrivent.

Et là… Anderson veut « peut-être » apporter plus d’acharnement à sa game et il mise sur la chance pour débloquer offensivement?

Ce n’est pas de cette façon-là que ça fonctionne. Au salaire qu’il gagne (5.5 M$ par saison), il doit servir d’exemple sur la patinoire pour ses coéquipiers et c’est en se donnant à fond que ça va arriver. 

Le marché montréalais est intense.

Lorsqu’un joueur ne performe pas à la hauteur des attentes, habituellement, ça fait jaser partout en ville.

C’est le cas avec Anderson en ce moment… Mais au moins, il le sait très bien.

À la fin de la journée, c’est aussi à Martin St-Louis de trouver une façon de relancer son attaquant de puissance. Anderson a disputé quelques matchs en compagnie d’Alex Newhook et Juraj Slafkovsky, mais le résultat n’a pas été super.

Cela dit…

C’est compliqué avec Anderson parce qu’il ne semble pas y avoir de solution miracle. On a tous vu dans le passé que ça ne fonctionne pas avec Nick Suzuki et Cole Caufield…

Ça ne fonctionne pas sur le deuxième trio…

Et la ligne de Sean Monahan, Tanner Pearson est Brendan Gallagher est excellente depuis plusieurs matchs.

Que faire, donc?

Il faut le placer dans une situation où il pourra connaître du succès. Mais si on pousse la note encore plus loin, il faut que Martin St-Louis l’oblige à utiliser son coup de patin pour qu’il soit en mesure de se rendre au filet encore plus souvent.

Ce sont ses qualités premières, après tout. Et il doit recommencer à les exploiter. 

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