Josh Anderson : le Canadien doit-il songer à l’échanger?

Depuis quelques matchs, on parle beaucoup du fait que le trio de Juraj Slafkovsky, d’Alex Newhook et de Josh Anderson n’est pas exactement le plus productif du lot.

Le fait de ne jamais voir ce trio-là marquer est choquant.

Alex Newhook, après un bon début de saison, ne semble pas être en mesure de prendre son envol pour de bon. Mon collègue Maxime Truman en a parlé plus tôt cette semaine.

Juraj Slafkovsky? On aborde souvent son cas. On sait que le jeune doit en donner plus, mais en ce moment, il ne semble pas être en mesure de passer au prochain niveau.

En fait, ce n’est pas juste ça : il a l’air perdu sur la glace.

De plus en plus, les gens parlent de l’envoyer à Laval. Et sans parler de Slaf directement, on sent que c’est aussi ce que ferait André Tourigny s’il avait à décider du sort du jeune attaquant.

Selon lui, un jeune ne peut pas arriver trop rapidement dans la LNH s’il n’est pas prêt. Il ne croit pas que la LNH soit une ligue de développement, comme il l’a dit hier aux médias montréalais.

Je me demande ce que Martin St-Louis pense de cette affirmation-là, lui.

Cela nous ramène donc à Josh Anderson, qui a passé plusieurs matchs avec Nick Suzuki et Cole Caufield, mais aussi plusieurs matchs avec Slaf ainsi que Newhook. En tant que vétéran, c’est à lui d’aider les jeunes à se lever.

Depuis la création du trio, les gars n’ont pas marqué et à cinq contre cinq, ils ne génèrent pas grand chose.

Hier, Slaf et Anderson, qui sont tous les deux à la recherche de leur premier but de la saison, n’ont pas tiré au but. Ils ont chacun une passe en dix matchs et ils se cherchent sur la patinoire.

C’est ce qui nous force à nous demander ceci : est-ce que Josh Anderson a encore une utilité à Montréal?

Slaf n’est pas encore habitué à la LNH. Mais Anderson, lui, il l’est. On voit cependant que son style de jeu ne cadre pas avec les concepts de Martin St-Louis, tout simplement. Et c’est un problème.

Est-ce que ça vaut la peine de bouger avec une autre équipe, donc?

Je ne dis pas ça simplement en raison de son début de saison, mais aussi parce que depuis des années, on entend qu’il est en demande dans la LNH. Il y a des places qui le voulaient.

Est-ce encore le cas?

Évidemment, Kent Hughes ne l’échangerait pas si sa valeur n’était pas bonne et en ce moment, je ne peux pas croire que les équipes s’arracheraient 5.5 M$ par année jusqu’en 2027.

Je ne crois pas que le club pourrait sell high en ce moment… mais s’il retrouve de la valeur, on peut se demander si son style de jeu ne cadrerait pas mieux ailleurs qu’à Montréal.

Le powerhorse a ce qu’il faut pour exceller en séries, mais le CH n’est pas exactement un habitué des séries en ce moment. Même s’il veut le garder, c’est à considérer : est-ce qu’il sera encore dans la fleur de l’âge quand le CH voudra gagner?

Bref, le dossier n’est pas simple.

PLUS DE NOUVELLES