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José Théodore croit que les Québécois font peur à beaucoup de directeurs généraux à Montréal

Chaque fois que José Théodore se présente sur une tribune afin de livrer son opinion sur le Canadien, on sait qu’il va faire réagir. Pourquoi? Parce que l’ancien gardien de but de la Flanelle n’a pas peur de dire ce qu’il pense vraiment.

Par exemple? La fois où il a déclaré ne pas se sentir reconnu dans l’environnement du Canadien ou la fois où il a écorché le CH dans sa gestion du dossier Cayden Primeau. Il y en a évidemment d’autres, mais ce sont quelques exemples.

Cette semaine, il était l’invité de Guillaume Latendresse et de Maxim Lapierre à La Poche Bleue, leur nouveau podcast. Questionné sur une multitude de sujets, on peut résumer son apparition en un seul point : son amour pour le CH à titre de gars du Québec.

S’il est clair à ses yeux qu’il faut avoir plus de Québécois dans l’environnement du Canadien, il sait pourquoi il n’y en a pas plus : parce que c’est trop de gestion. Selon lui, c’est plus facile de prendre des gars d’ailleurs pour dévier l’attention un brin.

Les Québécois font peur à beaucoup de directeurs généraux à Montréal parce qu’ils ont peur qu’on prenne trop de place. (…) On pourrait repêcher plus de Québécois et signer des agents libres, mais ils ont peur qu’ils deviennent des distractions comme Patrick Roy, Guy Lafleur, moi et Mike Ribeiro l’ont été. – Théo

C’est ce qui explique, selon lui, pourquoi Bob Gainey a choisi de l’échanger et pourquoi Mike Ribeiro a aussi quitté. Tender en a rajouté, soulignant que Gainey et Pierre Gauthier ont sorti Steve Bégin, Mathieu Dandenault, Francis Bouillon, Ribeiro, Théo et lui-même de la chambre.

On sent vraiment qu’il se crée une division entre les gars du Québec et les gens d’ailleurs, selon ce que rapporte celui qui vit aujourd’hui en Floride.

Dagenais se bat avec Rivet, est-ce que je vais défendre un gars de l’Ontario ou un chum Québécois? – Théo

Mais c’est aussi pourquoi Théo veut voir un gars comme Jonathan Drouin prendre plus de place et même devenir un peu plus cocky. Il y a des bons et des mauvais côtés à cela, mais l’ancien gardien veut voir le #92 prendre le contrôle de la chambre comme l’a fait un certain P.K. Subban… même s’il n’était pas aimé de tous.

C’est un peu contradictoire tout ça, mais bon.

Au final, c’est une question de la gestion des attentes qui est au coeur du problème. Parce que les gars sont partout dans les médias, les partisans veulent la lune. Gagner le Hart, selon lui, n’a pas aidé à la gestion des attentes.

Mais pour l’ancien #60, le fait de voir plusieurs Québécois se tenir ensemble et réaliser leur rêve de jouer à Montréal fait en sorte qu’ils se motivent en groupe à performer.

Les Québécois vont se tenir ensemble, les Russe se tiennent ensemble en tabarouette – on s’entend les Russes, c’est une mafia. – Théo

Il se désole donc de voir que personne ne parle de Ribeiro depuis qu’il est parti, de voir que sa performance comme gardien substitut en 2004 à la Coupe du Monde est passée sous le silence ou que la relation entre les fameux trois amigos ait été exagérée.

Il sait toutefois que cela fait partie du charme de jouer à Montréal… et il aimé ça. C’est pourquoi il le souhaite à plus de joueurs d’ici et c’est pourquoi il est encore attaché au Canadien.

Ça m’écoeure encore aujourd’hui quand le Canadien ne performe pas. – Théo

Celui qui a détesté Bruce Boudreau – « je ne veux pas dire que Bruce Boudreau est raciste, mais Bruce Boudreau est raciste et il n’a pas le tour avec ses gardiens » – a aussi tenu à démentir les rumeurs qui voulaient qu’il soit toujours sur le party. Il a aimé célébrer, mais a été sérieux au bon moment.

Pour voir d’autres anectodes du gardien, je vous recommande d’écouter l’épisode complet.

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