Si un joueur de hockey professionnel vous confie qu’il n’a aucun souvenir extrêmement douloureux dont il se remémorera pour le restant de sa carrière, il est certainement en train de feindre la vérité.
La tournure amère du match #6 de la finale de l’Est en 2016 évoque des souvenirs assez pénibles pour le Québécois Jonathan Drouin.
Son équipe détenant le contrôle sur la série, Jonathan Drouin croyait bien avoir ouvert la marque, pendant les premiers instants du match. Andy Saucier, analyste de vidéos des Penguins, ne voyait pas la situation du même oeil. Ce dernier a décidé de contester le but sous prétexte d’un hors-jeu du #27, qui avait le patin gauche soulevé dans les airs au moment de son entrée de territoire.
Lorsque la reportrice Emily Kaplan, du réseau ESPN, a sollicité une trentaine de joueurs de la LNH pour connaître leurs requêtes en ce qui a trait à des potentielles modifications au livre des règlements, Drouin a proposé d’empêcher une telle situation de se reproduire en déclarant légal les entrées de zone impliquant un pied soulevé.
Tandis que plusieurs ont revendiqué leur droit à la participation aux Jeux Olympiques, quelques autres ont été beaucoup plus originaux. Voici ce que les autres membres du circuit ont proposé d’intéressant :
- L’abolition du hors-jeu. J’avais justement étudié cette proposition en profondeur, il y a quelque temps. (Jack Eichel)
- Rapetisser le bout du bâton des gardiens. (Jeff Skinner)
- Rendre la patinoire plus grande (improbable puisque les propriétaires perdraient énormément de sièges payants). (Charlie Coyle)
- Sortir de sa tombe la règle de la «two-line pass». (McDavid, Josi et Rask)
- Des prolongations plus longues. (Dylan Larkin)
- Dégagement automatique. (Vladimir Tarasenko)
- Des limites de temps sur les contestations de buts. (Kane et McDonagh)
Johnny Gaudreau y est probablement allé de la proposition la plus intéressante, celle de faire durer la prolongation à 3 contre 3 à l’infini, jusqu’à temps qu’un but soit marqué. On parlerait ici de la fin des tirs de barrage… et bien honnêtement, je ne déteste pas l’idée.
Et vous?