Jonathan Drouin est comme un petit poisson dans l’eau!
Afin de résumer le sous-titre de ce bref billet au sujet de Jonathan Drouin, sachez que ce n’est qu’une mesure afin d’indiquer à quel point le Québécois est bien dans son nouvel environnement. Jo Drou est en train de renouer avec sa confiance et ça se perçoit facilement avec le simple test de l’œil. Le 27 est de plus en plus dynamique.
Cela dit, lors d’un entretien avec Guillaume Lefrançois (La Presse) à la suite de la rencontre contre les Jets de Winnipeg samedi dernier, Drouin a évoqué deux choses capitales à mes yeux (et mes oreilles) :
Rencontre avec Jonathan Drouin hier après la défaite de l’Avalanche à Winnipeg, où on parle de
– l’anonymat à Denver
– son début de saison où il a tout vécu
– jouer dans une équipe qui a soif de gagner
– ce qui lui manque et lui manque moins de Montréalhttps://t.co/O0cxYjKMkq— Guillaume Lefrançois 🟦🇨🇿 (@glefrancoisLP) December 17, 2023
Dans un premier temps, ça lui fait vraiment du bien d’évoluer dans l’anonymat du côté de Denver. Un endroit où les adeptes de l’équipe ne sont pas aussi intenses avec lui. À Montréal, comme Québécois, si tu n’es pas un Steve Bégin, tu dois performer… et Drouin a été incapable de remplir les attentes des fans à cet égard.
Drouin parle d’une vie plus «ouverte», une situation qui lui fait un bien fou :
«Le hockey, c’est quand même gros, mais tu peux t’en éloigner. Je peux aller à la boucherie maintenant, demander au boucher quelle sorte de steak il a reçu cette semaine. Ma vie est un peu plus ouverte, plus relaxe.» – Drouin
Le numéro 27 se sent moins étouffé à plusieurs niveaux. Il n’a plus à être un chef de file, puisque ce rôle appartient à Nathan MacKinnon, Cale Makar et Mikko Rantanen. D’ailleurs, avec des pions aussi dominants, Drouin se retrouve au sein d’un groupe qui a gagné et qui a toujours la soif de triompher.
«Ça ressemble pas mal à mes attentes. C’est même un peu mieux, croit Drouin. Les gars ont faim, ils veulent gagner, ils l’ont vécu il y a deux ans. Ils connaissent le feeling de gagner. Les nouveaux, on a été bien intégrés. Le coach est bon.» – Drouin
Certains verront peut-être une pointe envers les Canadiens de Montréal et Martin St-Louis, mais j’ai plutôt l’impression qu’il livre simplement son feeling en rapport à son groupe, sans avoir aucune arrière-pensée.
Avant de quitter amorcer un autre texte, prenez note que Drouin a évolué quelques matchs avec son grand ami Nathan MacKinnon cette saison. Toutefois au moment de composer ces quelques lettres, il se retrouve sur le deuxième trio avec Ryan Johansen et Ben Meyers, ce qui n’est pas mauvais!