Un des obstacles sur lequel s’est buté Louis Leblanc dans sa route vers la LNH fut son incapacité à gagner de la masse musculaire. Bon, le gars n’avait clairement pas des instincts offensifs assez aiguisés pour aspirer à un grand rôle, mais aurait très bien pu œuvrer sur une unité de soutien, démontrant un bon instinct défensif.
Cependant, contenir les power-foward qui foncent à pleine vitesse en zone offensive demande une force physique exceptionnelle que n’a jamais possédée l’ancien premier choix du Canadien. C’est également cette facette qui dissociait Tomas Plekanec de l’élite, lorsqu’il était à l’apogée de son potentiel.
Dans cet ordre d’idée, voir Jonathan Drouin mettre les bouchées doubles afin d’augmenter sa masse musculaire est de très bon augure.
Jonathan Drouin weighed in at 188 lbs last season. He's at 203 lbs to start this season.
— Eric Engels (@EricEngels) September 16, 2017
Tout même étrange de voir que son partenaire d’entrainement, Max Pacioretty, a pour sa part perdu six livres…
Mais bon! Les deux hommes n’avaient pas les mêmes devoirs à accomplir en vue de la prochaine campagne.
Gagner du poids c’est bien…tant que ça n’affecte pas l’explosion de Drouin! Son jeu est caractérisé par des changements de rythmes inattendus qui peuvent uniquement être efficaces si sa vitesse est assez importante pour mystifier les défenses adverses.
De toute manière, il existe une réelle possibilité que la prise de poids du nouveau centre soit…fausse.
Ce ne serait pas la première fois qu’un joueur gagnerait un peu de poids et de taille instantanément à son arrivée avec le Canadien. Brandon Prust est nottament un bon exemple de ce phénomène, alors qu’il avait été listé à six pieds deux, alors que sa taille était inférieur lorsqu’il était un membre des Rangers.
Des poussées de croissance vers la fin de la vingtaine, vous croyez à ça?