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Johnathan Kovacevic : des cours de français par respect pour la culture québécoise

Quand on demande à un partisan des Canadiens qui est son joueur préféré, il serait surprenant d’entendre Johnathan Kovacevic comme réponse. Malgré tout, il est impossible de détester ce joueur, autant en raison de ses performances sur la glace que pour son travail en dehors du jeu.

Lors d’une récente entrevue avec Jean-François Chaumont de NHL.com, Kovacevic a dévoilé suivre des cours de français régulièrement par visioconférence.

On a souvent vu des joueurs anglophones du Canadien sortir quelques mots en français. Carey Price et P.K. Subban, pour ne nommer que ceux-là, nous ont souvent offert de chaleureux « merci beaucoup Montréal » qui ont su attirer de grandes acclamations au Centre Bell.

Cette fois, Kovacevic pousse l’histoire un peu plus loin. Il n’apprend pas le français pour devenir un chouchou des partisans, mais plutôt par respect pour la culture québécoise et le peuple francophone.

Un anglophone qui vit à Montréal peut très bien s’en sortir sans parler une goutte de français. Kovacevic est toutefois conscient qu’au Québec, il y a plusieurs personnes qui ne parlent que le français et il veut pouvoir leur parler en guise de respect, lui qui vit maintenant dans la Belle Province depuis déjà deux ans.

À noter que plusieurs joueurs des Canadiens suivent parfois des cours de français gracieuseté de l’organisation du CH.

Chaumont a même dévoilé que Kovacevic a été capable de lui tenir une petite conversation pendant environ cinq minutes, ce qui est superbe. Il ne se sent toutefois pas encore assez confortable pour parler en français aux médias. Des entrevues à la télé peuvent certainement être plus stressantes.

C’est beau à voir et ça se comprend. Kovacevic a reçu sa première vraie chance dans la LNH à Montréal en 2022, quand les Jets de Winnipeg l’ont soumis au ballottage après seulement quatre matchs dans la grande ligue.

Outre le respect pour la culture québécoise, Kovacevic apprend aussi le français pour garder son cerveau actif. Il est peut-être en train de gagner sa vie en jouant au hockey, mais il ne faut pas oublier qu’il a joué pendant trois ans au Merrimack College du Massachusetts avant d’intégrer les rangs professionnels.

Kovacevic a justement dévoilé à Jean-Françcois Chaumont qu’il avait terminé son baccalauréat en génie civil alors qu’il jouait avec le club-école des Jets, le Moose du Manitoba.

Cette intelligence semble lui permettre de mieux jouer au hockey, lui qui comprend bien le jeu même s’il n’est pas un des meilleurs joueurs de son équipe.

Il ne faudrait quand même pas oublier que, même s’il joue souvent sur la troisième paire de défenseurs, il occupe la première place chez le CH dans une catégorie particulière. Il est le joueur de l’équipe avec le meilleur différentiel, lui qui en a un de +9.

Kovacevic est un excellent défenseur et son différentiel le montre très bien. En six saisons de hockey professionnel, il a toujours eu un différentiel positif à la fin de chacune de ses campagnes.

Il y a beaucoup de trafic à la ligne bleue du Canadien et c’est souvent lui qui doit écoper et passer un match dans les gradins. Un joueur comme Kovacevic mériterait toutefois de rester dans un alignement régulier, lui qui apporte une belle stabilité à une équipe.

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