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Joel Armia répond finalement aux attentes

En 2011, quand les Sabres de Buffalo ont choisi Joel Armia au repêchage, il était un espoir de premier plan. Par la suite, il est resté un brin chez lui afin de se développer un peu plus.

La preuve? Jesperi Kotkaniemi avait une affiche de lui dans sa chambre puisqu’il était un gros joueur en Finlande. « À ce moment-là, il était l’une des plus grandes vedettes du hockey finlandais parmi les plus jeunes joueurs. On dirait que c’était toujours lui qui marquait les buts, » a affirmé KK.

Aujourd’hui, Armia ressemble au joueur qui a été choisi par les Sabres… mais cela a pris du temps. Qu’est-ce qui a fait en sorte que l’ailier a débloqué? Marc-Antoine Godin l’explique bien dans son texte.

En Finlande, Armia n’a jamais appris à jouer défensivement. Il marquait, ce qui faisait en sorte qu’il était utilisé à outrance en attaque. Au détriment de son jeu défensif et de temps de jeu, il se portait en attaque.

Résultat? À son arrivée en Amérique du Nord, il ne savait pas se replier. Aucune chance à prendre, se sont dit les Sabres, et ils l’ont envoyé en bas.

Puisqu’on voulait qu’il s’adapte défensivement, il a été placé (à tort) sur des lignes plus défensives. Il ne produisait pas et, quand le DG Tim Murray est débarqué en ville, Armia n’était pas « un de ses joueurs ». Murray n’a donc pas hésité à capitaliser sur sa valeur de premier choix en l’envoyant à Winnipeg, voyant qu’il ne marquait pas.

À St. John’s, où il a côtoyé un certain Ben Chiarot, Armia a continué de se développer. Chiarot a remarqué ses mains et sa grande force. « C’est de loin le gars le plus difficile à arrêter à 1-contre-1 à l’entraînement parce qu’il est tellement fort. C’est un gros gars qui manœuvre si bien la rondelle, » a-t-il affirmé.

Par manque de constance, il n’a toutefois pas eu la chance de s’établir à la hauteur de son talent. Il est donc redevenu le gars au gros gabarit des mineures et le joueur défensif qu’il a appris à être dans les mineures.

À contrecœur, les Jets l’ont échangé. Il est donc arrivé à Montréal puisqu’il fallait se débarrasser du contrat de Steve Mason. Et à Montréal, il a simplement été placé dans de bonnes conditions. Comme Chiarot, d’ailleurs.

Avec la confiance placée en lui, il a trouvé le moyen de combiner son talent à ses nouvelles habiletés défensives. Il tire notamment plus souvent au filet et dit avoir plus de chances de marquer puisqu’il se rend plus souvent au filet.

C’est toutefois principalement la confiance qui s’applique dans son cas. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour percer…

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