Jiri Sekac renaît de ses cendres à Kazan, près de Markov

Je crois que nous avons compris que Jonathan Bernier était de passage à Kazan, cette semaine, si l’on observe son compte Twitter et ses derniers textes qui portent tous sur la nouvelle équipe d’Andrei Markov. Il avait encore plusieurs choses à nous raconter, après le texte extrêmement touchant qu’il a publié ce matin.

Jiri Sekac sort de sa tombe

Jiri Sekac en arrache, depuis 2014. Suite à une saison inattendue de 28 points en 47 matchs à Prague, l’attaquant tchèque décide de faire le saut en Amérique du Nord, où les difficultés décident de faire une entrée fracassante dans sa vie.

Malgré des débuts respectables où il inscrit 7 buts et 9 passes en 50 rencontres, des problèmes toujours mystérieux le sortent de Montréal, alors que le Canadien fait l’acquisition de Devante Smith-Pelly.

À Anaheim, Sekac ne réussira jamais à prendre sa place au sein de l’équipe, il ne s’en remettra tout simplement pas. Il passera par San Diego, Chicago et Glendale avant d’en venir à l’évidence : sa carrière ne fleurira pas de ce côté-ci du Pacifique.

À son retour dans la KHL, il connaît une saison ressemblante à celle qu’il avait connue en 2013-2014.

Toutefois, cette saison, rejoint par Andrei Markov, Sekac renaît de ses cendres.

Alors qu’on lui a confié un rôle plus important en l’absence du meilleur pointeur de l’équipe, le Canadien Justin Azevedo, l’ancien du Tricolore a tout simplement explosé, récoltant 31 points en seulement 39 matchs. Il est aujourd’hui en position très confortable, au sommet du classement des pointeurs de son équipe.

Le Tchèque est si dominant qu’il est l’un des 15 meilleurs pointeurs du circuit.

La grande surface glacée semble lui sourire, alors qu’il peut utiliser sa vitesse à sa guise : « Comme tout le monde le sait, mon principal atout est ma rapidité. Alors quand je peux l’utiliser sur une grande surface comme celle-là, c’est un gros avantage pour moi ».

À l’âge de 25 ans, Sekac a encore plusieurs années devant lui, s’il désire continuer d’être un joueur d’impact en Russie.

De bons commentaires concernant Markov

L’entourage de Markov n’a d’ailleurs que de bons mots pour lui. Son nouvel entraîneur se réjouit de son arrivée, qui lui permet de pratiquer un ‘style de jeu hermétique et défensif’, quelque chose de moins évident par le passé.

Bilyaletdinov a aussi dit qu’en général, l’expérience qu’il apportait était hors du commun et que ses jeunes coéquipiers l’adoraient.

Jiri Sekac, quant à lui, s’est réjoui de voir son ancien coéquipier débarquer à Kazan. Il confirme que les jeunes auront un modèle incroyable à suivre au sein de leur équipe. Il peut leur en montrer beaucoup.

Justin Azevedo, cité ci-haut, n’a pas besoin d’être sur la patinoire pour apprécier le jeu de Markov. Des estrades, l’Ontarien remarque sa solidité défensive.

« C’est un joueur très intelligent, un défenseur solide. Sérieusement, je ne l’ai jamais vu se faire battre à un contre un. »

Concernant ses habitudes, il semblerait que le #79 prenne encore un soin particulier de sa forme physique. Il le qualifie de machine, même à presque 39 ans.

Markov porte dorénavant le C, et même s’il est d’un naturel plutôt silencieux, c’est ce que préfère Azevedo.

« J’ai connu des joueurs qui parlaient beaucoup, mais qui ne foutaient rien sur la glace. Je préfère l’inverse. Andreï ne parle pas, mais il montre comment il faut travailler. »

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