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Jeux olympiques : « Samuel Montembeault parle français, ce qui aide ses chances »
Charles-Alexis Brisebois
Jeux olympiques : « Samuel Montembeault parle français, ce qui aide ses chances »
Crédit: Getty Images

Si vous ne voulez pas que la politique et le sport soient mélangés… ne suivez pas le sport.

C'est particulièrement vrai quand il est question d'Équipe Canada. Les tentions qui existent entre les francophones et les anglophones remontent souvent à la surface à ce moment-là.

Le fait qu'il y a de moins en moins de francophones qui percent l'alignement des équipes canadiennes fait jaser ici.

Prenons l'exemple de la Confrontation des quatre nations. Il n'y a aucun Québécois qui a joué lors du tournoi puisque Samuel Montembeault était le gardien #3.

Cela a fait jaser.

Est-ce que la situation pourrait être la même cet hiver, aux Olympiques? Oui. Après tout, je ne vois pas quel autre Québécois / francophone pourrait faire sa place par rapport aux quatre nations.

De plus, Monty était, avec Jordan Binnington et Adin Hill, les trois seuls invités au camp estival de Hockey Canada. #Indice

On sait que tout va se jouer durant la saison 2025-2026. Mais le fait que Montembeault ait été au tournoi en février et qu'il a été invité au camp cet été fait en sorte que cela en dit long sur les intentions du Canada, qui a vu Monty se lever en 2024-2025.

Et Steve Simmons, un journaliste du Canada anglais, pense savoir pourquoi le Québécois sera aux Jeux olympiques.

Samuel Montembeault parle français, ce qui aide ses chances d'être le troisième gardien. – Steve Simmons

Jimmy Murphy a partagé son texte en parlant d'un manque de respect envers le talent du gardien du Canadien, qui a amené la Flanelle en séries en 2025.

Ce n'est pas la première fois qu'un journaliste du Canada anglais parle de Montembeault comme un choix par défaut pour Hockey Canada en raison du fait francophone. C'est aussi arrivé il y a quelques mois.

Est-ce que c'est vrai que cela pèse dans la balance? J'imagine que, jusqu'à un certain point, les dirigeants savent que de ne choisir aucun Québécois ferait mauvaise presse au Québec.

Mais jusqu'à quel point cela pèse? Je ne sais pas.

Ce que je sais, par contre, c'est que de voir un journaliste soulever la théorie sur ce ton-là ne va pas exactement calmer la grogne des Québécois qui en veulent déjà aux anglais.

À suivre, donc.

prolongation

Logan Thompson, Stuart Skinner, Darcy Kuemper et Mackenzie Blackwood sont les autres gardiens qui pourraient potentiellement faire leur place au sein de l'équipe olympique canadienne.

On peut penser que Binnington est assuré de son poste. Mais Hill et Montembeault?