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Jesperi Kotkaniemi plus jeune que tous les joueurs utilisés au week-end d’ouverture du Rocket

Jesperi Kotkaniemi en est à une troisième saison avec le Canadien de Montréal. Un début de campagne modeste pour le centre finlandais de 20 ans, qui compte sept points, dont un but, en 15 rencontres. Comme ce fut le cas l’an dernier, les critiques sont vives envers le jeune. Même s’il est vrai qu’il a connu quelques rencontres moins solides, certains trouvent les commentaires un peu sévères.

C’est notamment le cas de Mathias Brunet. Lundi, le journaliste de La Presse a publié un excellent texte dans lequel il se porte à la défense du premier choix du Canadien (troisième au total) à l’édition 2018 du repêchage de la LNH.

Brunet a d’ailleurs noté une donnée qui m’avait échappée et qui m’a bien fait sourire : si Jesperi Kotkaniemi avait joué un match avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine le week-end dernier, il aurait été le plus jeune joueur employé par Joël Bouchard.

Ce fait est une belle illustration du point soutenu par Brunet du début à la fin de l’article : il est ridicule d’être aussi sévère avec un joueur dont le cheminement ne fait que commencer. Parce que KK s’est fait une place dans la LNH dès ses 18 ans, il faut être plus exigent envers lui? Donc s’il avait moins bien fait à son premier camp d’entraînement et qu’il avait été retourné en Finlande, on tiendrait un discours plus détendu?

Ça ne tient pas la route…

Brunet soulève un autre fait intéressant en tout début d’article. Savez-vous combien de joueur évoluant présentement dans la LNH sont plus jeunes que Kotkaniemi? À peine dix : Alexis Lafrenière (Rangers), Tim Stützle (Sénateurs), Jack Hughes (Devils), Kaapo Kakko (Rangers), Bowen Byram (Avalanche), Kirby Dach (Blackhawks), Dylan Cozens (Sabres), Nils Hoglander (Canucks), Adam Boqvist (Blackhawks) et Ty Dellandrea (Stars). C’est tout.

Je vous invite à consulter les statistiques de ces joueurs depuis le début de la campagne. Vous constaterez qu’aucun d’entre eux ne fait mieux que KK.

Oh! En passant, oui, la plupart d’entre eux se font aussi critiquer par les partisans de leur équipe respective. Sauf que disons que les cris sont pas mal moins stridents à Dallas qu’à Montréal quand il est question de hockey…

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