Aujourd’hui, on parle beaucoup de Jesperi Kotkaniemi. Après tout, on ne sait pas comment la foule montréalaise va réagir à son arrivée sur la glace ce soir. En fait, on ne sait pas à quel point il sera hué. Nuance.
Dans les faits, le principal intéressé ne s’en fait pas avec ça. Il connaît la poutine et il sait que les chances de se faire huer sont grandes.
On Jesperi Kotkaniemi and his journey over the past few months, from hockey struggles to family adversity to a new opportunity in a new place. It comes full circle tonight, and Kotkaniemi is looking forward to the boos.
https://t.co/l74zwRPMPX— Arpon Basu (@ArponBasu) October 21, 2021
Mais dans les faits, ça lui dérange peu. Après tout, il est bien en Caroline dans un environnement où il ne se fait pas trop questionner (il a été questionné une seule fois seulement sur son contrat là-bas, ce qui démontre que la réalité est différente) et où il se sent plus libre d’être lui-même.
Il est bien et c’est tout ce qui lui importe. Que vous trouviez que ça manque d’imputabilité ou que vous soyez content pour le kid, ça ne l’empêche pas de dormir la nuit.
Il était important pour lui de mentionner que non, le gars ne voulait pas quitter le Canadien. Il a pris l’opportunité qui lui a été offerte de signer à Raleigh, certes, mais ce n’était pas à sa demande.
— TVASports (@TVASports) October 21, 2021
L’attaquant, converti en ailier, a aussi affirmé aux médias que la transition entre être un centre et jouer à l’aile se passait bien, mais qu’il a besoin d’un peu de temps. Il veut donc prendre quelques matchs pour pouvoir s’adapter.
Mais au moins, pour s’adapter, il peut le faire avec des gars qui parlent sa langue, soit Sebastian Aho (un autre contrat issu d’une offre hostile) et Teuvo Teravainen.
C’est cool d’avoir des compagnons finlandais et de leur parler dans ma langue.
Ce sont de grands joueurs, les meilleurs Finlandais de la ligue donc pour moi c’est de suivre leur rythme ce soir. – KK
Évidemment, cela monte aussi les attentes, mais bon.
J’ai hâte qu’on cesse d’en parler et qu’on puisse simplement le vivre, ce match-là.