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Jeff Petry a ouvertement critiqué le Canadien et son désir de gagner

Quand Jeff Petry est parti de Montréal, c’était à sa demande. C’est lui qui a demandé à Jeff Gorton, dans le temps des fêtes, de quitter le Canadien en direction d’un club américain.

Évidemment, le fait que le CH perdait et que Dominique Ducharme n’était pas exactement son meilleur ami sont des facteurs qui ne jouaient pas en la faveur de la direction, mais il y a surtout le fait que sa femme ne se plaisait plus à Montréal.

On sait qu’elle a ouvertement critiqué les mesures sanitaires de Montréal et qu’elle a quitté le Québec en pleine saison, laissant Petry seul en ville pour finir la saison régulière du CH.

Ça avait fait jaser en masse, mais la poussière était retombée. Après tout, la transaction est survenue cet été et la manière dont Mike Matheson a commencé son camp d’entraînement aide à faire passer la pilule, disons.

Jeff Petry est donc tellement heureux à Pittsburgh qu’il en est maintenant à l’étape de défendre ses coéquipiers dans un match pré-saison via un coup de poing qui l’a soulagé de 5000$ US dans son portefeuille. C’est un méchant changement de ton, ça. #SamuelMontembeault #ZackKassian

Mais ce qui retient l’attention à Montréal, c’est la manière dont l’ancien du CH a parlé devant les médias récemment.

Petry, au nombre d’années passées à Montréal, sait que ses déclarations ont des répercussions. Mais ça, il n’en a que faire depuis qu’il est chez les Penguins si on se fie à ses propos.

Questionné sur son nouveau départ, il s’est dit très heureux (ce qui est correct, évidemment), mais il en a rajouté en se disant heureux de jouer dans un environnement où les standards sont plus élevés.

Je suis content d’être dans un environnement où simplement « faire les séries » n’est pas suffisant et où on vise la Coupe Stanley chaque année. – Jeff Petry

Really, Jeff?

Évidemment, vous comprendrez que le défenseur a été critiqué par le bon Tony Marinaro sur les ondes de BPM Sports ce matin. Le chroniqueur de Jean-Charles Lajoie s’est gâté.

Marinaro a rappelé, à juste titre, que Petry a demandé à quitter et que Kent Hughes, qui n’était pas obligé de le faire, l’a accommodé. Hughes aurait pu simplement le garder, mais il l’a envoyé ailleurs.

Le CH a fait preuve de classe et c’est ainsi qu’il remercie le Canadien?

Notons aussi que le fameux « tout peut arriver en séries », c’était la phrase de Marc Bergevin. Kent Hughes, lui, veut faire comme les Penguins, c’est-à-dire bâtir un club qui peut gagner chaque année.

Mais Petry ne lui a pas laissé le temps parce que sa femme voulait partir en raison de la pandémie, mais aussi, comme l’a dit Marinaro, en raison du français au Québec. Elle n’arrivait pas à le comprendre après six ans ici.

Parce que ça s’est bien fini avec Montréal pour lui (dans le sens qu’il a eu ce qu’il veut), il aurait simplement pu passer son tour et remercier le CH, mais il a décidé d’en rajouter inutilement.

Petry a manqué une belle occasion de se taire. Après tout, il n’a vraiment pas connu une belle saison 2021-2022 et il a eu ce qu’il voulait. Dans les conditions, le CH mérite donc plus que ça.

Personnellement, ce que je retiens souvent de Petry, c’est qu’il a lui-même signé, sans qu’on ne le force, une prolongation de contrat avec le Canadien (jusqu’en 2025) en septembre 2020. En 2020, la pandémie était commencée.

Pensait-il que ça allait durer six mois seulement?

Le CH s’est rendu en finale et quand il a dû remplacer Shea Weber comme défenseur #1 droitier l’année suivante, il n’a pas été capable. Il a jeté le blâme sur les autres (sur Dominique Ducharme, notamment) et il est parti.

J’ai bien aimé Petry durant son séjour en ville (il a été très bon pour le club), mais disons que ses propos d’hier m’écœurent.

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